samedi 29 mars 2008

Conférence en l'honneur de Fatou SOW à Paris Didérot-Paris7



Première partie de la séance :
Le vendredi 28 Mars 2008 s'est tenu à l'université Paris Didérot-Paris 7, au niveau du site Javelot dans la salle des thèses au 2è étage, une conférence en l'honneur de Fatou Sow. La conférence a permi à Thérèse Loco de d'intervenir sur "Comment être féministe en Afrique ?", et Fatou Binetou Dial toujours par rapport au continent Africain d'intervenir sur "Quand le couple fait des histoires ! Histoires matrimoniales et rapports de couple à Dakar". Pascale Barthélémy quand à lui a intervenu sur "Education et féminisme". Faranirina Rajaonah dans la première partie de la matinée était en effet la présidente de séance.

Deuxième partie de la séance :
Prévu dans l'après-midi, avec comme présidente de séance Dominique Fougeyrollas, Patricia McFadden intervint sur "Challenges and Prospects for the Contemporary African Féminist Movements : Focus on Southern Africa" où le terme womansim est abordé en rapport avec l'identitié nationale et le nationalisme. Sonia Dayan-Herzbrun sur "Genre et Sciences Sociales en Afrique. Epistémologie et politique" aura fourni une bibliographie importante sur le thème de la parole aux femmes d'Afrique parmis laquelle Awa Thiam. La Parole aux Négresses. Cet apport bibliographique devait alors permettre de saisir l'impact de la prise de parole politique à la fois sexuée et genrée en "Afrique". Elle devait signaler combien la plupart des auteurs en sciences sociales sont des hommes au moment où Fatou SOW décide de se lancer dans cette branche. Le but de son intervention était de pointer ce que la domination avait de matérielle et de politique. Le terme d' "hégémonie " de Grasmci ne sera pas en reste dans cette intervention qui aborde aussi la déconstuction du discours colonial en analysant la violence politique, économique et sociale qui s'y rattache. Octave Manoni sera cité, Frantz Fanon et d'autres pour mettre en lumière combien la colonisation a conduit à une prolétarisation des hommes et a exclut ausi les femmes, d'un certain point de vue. Le voeux de l'intervenante est d'oeuvrer à une restauration des femmes Africaines dans les récits du passé, et les analyses du présent.

Patricia Hill Collins à Paris Didérot-Paris7

Ensuite, Patricia Hill Collins a intervenu à son tour sur The Futur of Black Feminism avec beaucoup d'aisance et de mesure dans ses mots, car les mots ont bien un sens qu'il ne faut pas sous-estimé. En effet elle a expliqué à l'assitance pourquoi le titre original "United States Black Feminism" a été changé en "How United States Black Feminism is Being Eclipsed and How Can We Get It Back ?" En fait, c'est pour souligner que le fait de peindre une image pragmatique est différent de peindre une image sombre de l'état des choses. Son intervention a été selon nous très bien structurée et les ponctuations humouristiques n'étaient pas sans rendre agréable l'intervention qui a évolué en es trois parties : 1) Introduction : United States Feminism 2) Some Catalysts : où les termes Disconnected, Containment, Invisibilty sont utilisés respectivement pour parler de la pensée et de l'activisme féministe Black, de la place des féministes Black dans l'académie à propos de la politique de la représentation aux Etats-Unis.
La troisième et dernière partie 3) Directions a abordé les nationalisme du féminisme, la communauté de travail, le programme des problématiques sociales du féminisme genré. Ce fût l'occasion pour elle de donner un aperçu sur le féminisme moderne d'aujourdui de 1960 à 1970. En effet, la problématique principale consistait à donner les arguments pour une déconstruction du fait que le "féminisme" revient à une certaine sorte de "nationalisme" qui construit un groupe à part.

Le Professeur Paula Bachetta et le collectif Dawe
Le Professeur Paula Bachetta était de la partie bien qu'elle n'a pas fait d'intervention. En effet, la veille elle avait tenu une conférence dans le cadre de "Féminist of Color, Queers of Colors" où une projection filmique a permis de s'informer sur la manière dont la diaspora Indienne lorsqu'elle "devient" homosexuelle, manage cette nouvelle donne lorqu'elle retourne au pays. En effet, la question à savoir comment ne pas avoir a choisir entre l'"indianité" et l'homosexualité a été embrassée à travers le terme Kusch qui veut dire en Indien "Gay". Au cours des discussions qui n'ont pas manqué dans la conférence tenue par le collectif Dawe, il fût noté qu'en France comme aux Etats-Unis, il y'a eu un effacement des femmes non-Blanches, des féministes non-Blanches que je qualifierai d'institutionnel. Les images d'Angela Davis, June Jordan... dans "A Place of Rage", dans le cadre de "don't you idolize the diction of the powerful" à l'ehess le vendredi 27 Mars aura occasionné le rassemblement d'un grand nombre de minorités.


lundi 24 mars 2008

Thomas Sankara : Afro-optimiste, anticolonialiste

Anti-néocolonialiste, homme intègre, pour la non-assistance indéféni, contre le pessimisme sur l'Afrique, symbole de "la patrie ou la mort, nous vaincrons", Thomas Sankara, président du Burkina Faso, est mort le 15 Octobre 1987.

http://www.dailymotion.com/video/x2nm6l_thomas-sankara-2_politics

http://www.dailymotion.com/video/x1c4rx_tsankaraconference-de-presse-1984_news

http://www.dailymotion.com/video/x1a3uf_discours-de-t-sankara-4-aout-1987-1_news

Pub Handicap International - 25 ans

Pub Handicap International - 25 ans
Vidéo envoyée par shinjet sur youtube

Nouvelle Publicité d'Handicap International pour leur 25 ans


LE CORPS NOIR une fois encore, est utilisé pour suggérer le "handicape" comme étant l'apanage des Noirs et plus généralement du continent Africain. N'est-ce pas ? En effet, à la simple question à savoir : " Pourquoi n'avoir pas préféré une actrice blanche de peau ?" nous remarquons que la réponse est simple. Du moins, semble t-il. Il est plus habituel de voir des images de guerre et de pauvreté sur le continent Africain, dans les médias et la publicité. Ce qui explique qu'il est plus facile de suggérer qu'agir "partout" où le handicape se trouve, se résume à agir essentiellement en faveur de ce concept visible qu'est ce corps "Noirs" dans la présente publicité. Effectivement il faut agir partout où le handicape se trouve. Aussi faudrait-il commencer par ce handicape du regard publicitaire qui participe à une discrimination latente des minorités visibles noires en stigmatisant ainsi le corps Noir.

LES "NOIRS" NE SONT PAS tous handicapés : car oui, c'est que suggère cette publicité. Et l'Afrique n'est pas plus un continent de guerre qu'un d'autre continent Occidental qui soutient souvent les guerres tribales ou de colonisation de notre époque. En "Afrique" il existe de nombreux pays, et parmis ces pays il existe des pays en paix. Je revendique donc des images plus soucieuses de ces préjugés raciaux et racialisants, qui tiennent de plus en plus compte d'une diversification de la thématique.

SUGGERER AUSSI FORT (si ce n'est affirmer) de nos jours, le "misérabilisme" comme étant "Noir" dans la publicité contemporaine est une nouvelle forme de racisme, lorsqu'elle ne sort pas des thématiques habituelles de la guerre, de la faim, de la souffrance, bref le "handicape" en général.

lundi 17 mars 2008

Le Paris Noir, Le Paris Couleurs, Le Paris Arabe - Et Mon " Paris Blanc " ?!

Certains discours soit-disant anti-racistes tenus par des métropolitains non perçus comme Noirs ou ne s'identifiant pas comme tels contribuent parfois à soutenir un certain racisme envers les Noirs. Notamment certaines analyses dans le domaine des études "postcoloniales" qui s'installent. Quelques livres considérés comme "majeurs" sont truffés d'incitations à de nouvelles formes de racisme. En effet, pourquoi pas un "Paris Blanc" qui viendra compléter les collections déjà existantes et garnir la panoplie du "Paris Quelque Chose" ? L'objectif sera de complèter le "Paris Noir", "Le Paris Couleurs" le "Paris Arabe"... comme un droit de réponse. Le "Paris Blanc" est en effet absent dans ces discours sur l'altérité où il est rarement "Objet" de discours à travers un regard minoritaire.

Padlocking Mounth To Mute Voice

WHAT I COME TO RECOGNIZE nowadays is that since i've decided to work and research on Black Studies, talking about African American studies in particular and trying to make connection with Africa and my transnational identity, i've noticed most of the people tried to make me beleave i was wrong. I was supposed to be wrong when testifying racism i've encountered in University and everyday life, when on the other side they had and would never encounter it. I was supposed to be wrong when trying to say that African authors deserve to be taken seriously because they made a good job in publishing books and researches about the conditions of life of Black folks. This was definitely unbeleavable in the university where most of my teachers where White and claimed they were not racist. What they tried to do is to convince me that i was the racist one to choose African and African American authors, when i should beleave their White counterparts unless i beleaved they made a bad analysis of Black conditions of living. In fact, it was no more my research and the achievements of my work that they were discussing about at the end, it was all about how to stop this legitimity of African and African American authors. Because if i couldn't rely on them, they could say that i've imagined it all and that i was fooling myself if i were not a fool, and trying to cheat as some of the m already precisely wrote it as a remark on my school works.HOW COME that they have to notice it's all about African and African American and take it like a problem and a misworking when it's not about they work relying on White authors only ? Precisely in a domain where it been a long time it has been critical to this White discourse. Some has to recognize that it's because of the black color of my skin because the real case of this counterpart of mine who is working on queers just like me or this one on postcolonial studies, when they rely on African American authors they will never be doubted to be "racist" or being wrong about their research. Even when they work is openly limited, i have come to know that mine is to got the same mark and juged the "same level". It's appears really difficult to recognize honestly when a Black student come to talk about African American authors that it has to do with achievement of a long and hard work than just with an "exotic" interest in talking about Black conditions of life. Yes, when paying to those behaviors around the achievement of a harsh and difficult investigation in talking truth with the right informations it's unavoidable to ask what if i had to be wrong and misunderstand just like this counterparts ? Will the teachers forgive me to be so ignoring and give me the same mark and juge that i have the "same level" like this White counterpart who had made a hard work for understanding Black conditions, or will they laught at me and make their best to show me how ignoring i am and how much i couldn't make this work ?FOR IF Whites can talk about Black in the university and other structures to their white counterparts when Blacks can't talk about Blacks nor even about White because they have to face a permanent trying to dismiss their work and even their presence, isn't it what we call "racisme" ? If this stance is not of a racist, then somebody come tell me how you call it ?Keep away from people who try to belittle your ambitions. Small people always do that, but the really great make you feel that you, too, can become great. MARK TWAIN.

samedi 15 mars 2008

Séminaire "Fuck My Brain" : Les Etudes Postcoloniales françaises

Je viens encore une fois exhorter les minorités visibles a s'intéresser sérieusement à la question de la "Race" en participant massivement aux conférences et séminaires qui en parlent. D'abord parce qu'il faut se dire que tout discours qui se tient sur la "Race" mérite débat, et ensuite parce que c'est là un moyen d'exposer son point de vue ainsi que de montrer que les minorités ont un avis sur leurs conditions de vie et sont capables de réflexion. Le séminaire "Fuck My Brain" de Marie-Hélène Bourcier dans les locaux de l'Ehess est un séminaire à même de favoriser cet échange de points de vue entre les minorités visibles, les non visibles et les différents ensembles majoritaires.

Ceux qui ont assistés au séminaire du 13 Mars 2008 auront noté que ce séminaire engagé sur la "Race" et le racisme était loin d'être un séminaire uniracial au niveau de l'énonciation du discours sur la racialité. En effet, Maxime Cervulle ayant intervenu sur le thème de la "Blanchitude et hétérosexualité : des limites des approches analogiques et comparatives" ; j'ai de même abordé le thème " Les études postcoloniales Françaises et le regard Queer sur l'Identité Noire". Ceci témoigne non seulement d'un pluridiscours, mais aussi visibilise également la diversité des points de vue sur le racisme. Il montre que différents acteurs identitaires peuvent mener un regard croisé sur le racisme. En outre, le séminaire "Fuck My Brain" permet ce débat scientifique et non hiérarchique, qui laisse place à des réflexions non consensuelles suivies d'indications bibliographiques valables et intéressantes pour ceux et celles qui s'intéressent vraiment à la question.

Avant de conclure, je voudrais insister sur le rassasiement : il ne s'agit pas de se rassasier vite quand de nombreux autres discours et point de vue méritent d'être énoncés, et d'autres démarches sont à entreprendre.

mercredi 12 mars 2008

Scaring Darkness : Afraid Of The Dark



WHEN I WAS a child, i used to be afraid of the dark. I remember asking by brother and sister to come with me to the watercloset at night because i was afraid of some bad evil hiding in the dark and waiting for me. But one day i wake up with a urging need to go to the watercloset that sounded far away from my bedroom for the little child i was. I tried to wake up by sisters but they were horribly profoundly asleep. I couldn't stand it no more but nothing was really ashaming to me, even if i was still a child, than passing water on my bed or on my clothes. No matter what the reason will be because i couldn't reach the watercloset and my elder sister was asleep. That's when i come to make a real lesson for life.
AGAINST ALL ODDS and fears I took a large breath and went walking in the corridor that sounded endless, because it settled far away from my bedroom, this door of the waterclosets. The "march" to the watercloset sounded difficult to me, but the very test of opening the door was the most scaring when i got there. In fact, he was there, behind the door, or this is what I thougt. He waited on me, he was waiting for me to come, sneaking for my entering by the door. I was afraid, I was scared of him I had never seen, I was shaking but mainly I also was about to pass water on my body. If I hadn't been so ashamed of passing water on my body, I would have choosen to go back to my bedroom running, when I was going to the water closets with holding backs.
THAT'S WHEN I DECIDED and broke into the watercloset, walked to the toilet with the last holding backs i could, sat quickly and urinate. I felt good, i had made it, i had come to it. He was not there behind, he didn't waited on me, or he disappeared because he has been too scared of me. He knew i wouldn't give up the fight if we had to, I come over it, i made it by my own and i would never be scared of him again. I was really feeling upgrading proud inside me and a kind of congratulations for my achievement. It was the biggest one I'd never thought i would make it.
THAT'S WHEN I REALISE I got there, in the Dark. For it's the dark that scared me the most. But unintentionally, I went throught this dark without putting on the lights, something I could do because the ignitions where on the walls in three different parts (so that i couldn't miss it).
HAD I MADE IT deliberately, it sounded like. But if it has to be it, it might be uncounscioussly. But i had learn from that day, that the dark would be always scarefull to me if i hadn't fight with it. That's why I keep on fighting all the darks in my life till nowadays. Because i know they don't make me wick if i can strenghen from them, if I face them and subdue them.
DON'T EVER GIVE UP A BATTLE UNLESS YOU HAVE COMMITTED YOURSELF TO IT.

samedi 1 mars 2008

W.E.B Dubois (1868-1963)


W.E.B Dubois est le critique le plus virulent de Booker T. Washington. Né le 23 Février 1868 à Great Barrington, il est le premier Afro-Américain a recevoir le diplôme de doctorat d'Harvard en 1895. Son sujet de doctorat était en effet "The Suppression of the African Slave Trade" qui fût publié par Havard. Il est aussi l'auteur de Black Reconstruction et Philadelphia.

En 1903 ils publie dans Souls Of Black Folk un essai intitulé On Mr. Booker T. Washington and Others où il donne les principales raisons pour lesquelles il s'oppose à Washington. Il a d'ailleurs surnomé le speach de Booker T. à Atlanta "Atlanta Compromise".

W.E.B Dubois a contribué à la création de la NAACP ( National Association For The Advancement of Colored People) pour laquelle il abandonna en 1910 son poste à l'université Atlanta University pour se consacrer entièrement aux activités de l'Association.

William Edward Burghardt Du Bois est un intellectuel, activiste Afro-Américain qui lutta pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis, qui reçut deux prix pour la paix : en 1952 le Prix International de la paix décerné par le Conseil mondial de la paix, et en 1959 le prix Lenine pour la paix.

Etudes Postcoloniales ou études "coloniales" ?

Je leur ai dit : Je veux faire des études postcoloniales.
Ils m'ont dit : Tu ne peux pas faire des études postcoloniales !
Je leur ai dit : Mais pourquoi je ne peux pas les faire ?
Ils m'ont dit : Parce que tu es Africaine !
Je leur ai dit : Mais il y'a des français qui le font , je ne comprends pas !
Ils m'ont dit : Oui, mais eux ils peuvent !
Je leur ai dit : Je ne comprens vraiment pas, je suis française aussi.
Ils m'ont dit : Oui, mais toi tu es Noire !
Je leur ai dit : C'est pour cette raison ?
Ils m'ont dit : A moins que tu dises "Nos ancêtres les Gaullois"
Je leur ai dit : Mais je préfère mes ancêtres Africains, ou Afro-Américains
Ils m'ont dit : Tu n'as aucun droit de les préférer, tu dois préferer tes ancêtres les Gaullois !
Je leur ai dit : C'est donc ça faire des études postcoloniales ?
Ils m'ont dit : Oui, tu dois dire ce que nous voulons entendre.
Je leur ai dit : Mais vous n'avez pas besoin de moi pour ça, vous le faites déjà
Ils m'ont dit : Oui, et nous n'en sommes pas peu fier.
Je leur ai dit: Mais je veux faire des études postcoloniales
Ils m'ont dit : Arrêtes de te plaindre et joue le jeu
Je leur ai dit : Mais quel jeu ?
Ils m'ont dit : Oublies tes ancêtres, parles de nôtres !
Je leur ai dit : Pourquoi vous ne les oubliez pas les vôtres ?
Ils m'ont dit : Parce que c'est les nôtres
Je leur ai dit : Et les miens pourquoi n'y ais-je pas droit ?
Ils m'ont dit : Parce que c'est les tiens
Je leur ai demandé : Pourquoi vous ne les aimez pas ?
Ils m'ont dit : Parce qu'ils te donnent de la légitimité.
Je leur ai dit : N'y ais-je pas droit ?
Ils m'ont dit : Non, cela nous dérange.