tag:blogger.com,1999:blog-78637659247697940262024-03-12T17:13:30.558-07:00Progressive Minority Black Studies in FranceA la recherche de réponses sur le racisme institutionnel à l'encontre des Noirs, ce site partage une autre histoire des Noirs, des Africains et Afro-Americains au travers de réflexions, poêmes et critiques d'actualité. Une proposition d'auteurs dans le domaine des African American Studies et Black Studies à ceux qui ne craignent pas le discours minoritaire. Unknownnoreply@blogger.comBlogger47125tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-1320098105657978522011-01-15T10:47:00.000-08:002011-01-15T10:57:43.389-08:00DE RETOUR ! APRES QUELQUES MOIS D'ABSENCEAprès quelques mois d'absence sur le blog, me voilà de retour pour de nouveaux articles. Le but n'est pas d'être aussi régulière que les années précédentes, mais continuer à poster des articles qui peuvent vous intéresser et maintenir le crédo de l'instruction ensemble. Les critiques sont toujours les bienvenues. Bonne lecture à tous.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-58282326949650949602011-01-15T09:57:00.000-08:002011-01-15T10:42:33.288-08:00Helen SUZMAN<strong>UNE FEMME QUI A LUTTE CONTRE L'APARTHEID en AFRIQUE DU SUD.</strong><br /><br /> Hélène Suzman est née à Germiston, une petite ville minière près de Johannesbourg, le 07 Novembre 1917. Son père Samuel Gravonsky et son frère Oscar ont émigré de Klykoliai (un petit village juif aux abords de la Lituani) pour s'installer à Johannesbourg, dans le but d'éviter le recrutement pour vingt cinq ans de service dans l'armée tsarienne.<br /><br /> En Afrique du Sud, puisque les écoles anglicanes en ces temps sont peu disposées à accepter des enfants juifs, mais les écoles catholiques plus enclines, c'est au Couvent de Parktown qu'Hélène et Gertrude sa soeur seront inscrites.<br /><br /> De 1945 à 1952, Hélène Suzman est maître de conférence à Wits University, jusqu'à sa présentation aux nominations du parlement en 1953. Elle gagne l'élection dès le premier tour et représente Houghton. Le leader de la United Party qu'elle représente au parlement est alors J.G.N. STRAUSS. C'est le début d'une carrière politique où elle va utiliser la tribune parlementaire pour faire mettre en place des lois progressistes en faveur d'une égalité entre les Noirs et les Blancs sud africains. Elle sera membre du parlement de 1953 à 1989.<br /><br /> Hélène Suzman meurt en 2009 après avoir vécu la célébration de la fin de l'apartheid contre lequel elle a lutté en Afrique du Sud . Elle aura aussi connu la libération de Nelson Mandela avec qui elle a eu plusieurs entretiens. Unique femme parmi 165 membres du parlement pendant six ans, elle aura fait preuve de courage et de détermination.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-73892493368412693372009-06-26T05:02:00.000-07:002009-06-26T05:28:11.903-07:00Michael Jackson : Black or White, is GONE<a href="http://3.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SkS9ZtJGQ0I/AAAAAAAAAS4/OAD3tABMnME/s1600-h/michael-jackson%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5351610506535125826" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 253px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SkS9ZtJGQ0I/AAAAAAAAAS4/OAD3tABMnME/s320/michael-jackson%5B1%5D.jpg" border="0" /></a> Michaël Jackson. White or Black ?<br /><div><a href="http://1.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SkS9TVWRK1I/AAAAAAAAASw/x3F_HdKdBkI/s1600-h/MichaelJackson-jeune%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5351610397068700498" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SkS9TVWRK1I/AAAAAAAAASw/x3F_HdKdBkI/s320/MichaelJackson-jeune%5B1%5D.jpg" border="0" /></a> <div><a href="http://3.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SkS9LNbMPoI/AAAAAAAAASo/MFJkgfssy3g/s1600-h/michael-jackson%5B1%5D.jpg"></a></div><div></div><div></div><div><div>Fan des premières heures, fan toujours, fan pour toujours, c'est le moment du deuil.<br />IRREPLACEABLE, he was. IRREPLACEABLE, he has always been.</div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-34760547793462497032009-04-04T08:47:00.000-07:002009-04-09T01:49:14.212-07:00Une femme Noire qui allaite un bébé Blanc !!!<a href="http://1.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SdeBd9UADCI/AAAAAAAAASg/R0SknH7ULqs/s1600-h/580413823%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5320863836436171810" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 212px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SdeBd9UADCI/AAAAAAAAASg/R0SknH7ULqs/s320/580413823%5B1%5D.jpg" border="0" /></a><br /><div></div><div>A votre avis, une image favorable au métissage ?</div><div>Qu'en pense le blog Nubienne ? <a href="http://nubiennes.skyrock.com/77.html">http://nubiennes.skyrock.com/77.html</a></div><div>L'analyse peut être poussée encore plus loin, mais je la trouve déjà intéressante. </div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-47623694417240182152009-03-21T02:35:00.000-07:002009-03-22T14:33:10.408-07:00Propos du Pap Benoît XVI sur le VIH-Sida en Afrique :<strong>Abérration de l'église catholique ?</strong><br /><br />Le Pape Benoît XVI affirmait pour sa première visite officielle en Afrique, que <strong>le sida « était une tragédie que l'argent seul ne peut pas résoudre et pas davantage la distribution de préservatifs qui au contraire aggrave les problèmes »</strong>.<br /><br />Ces propos du représentant de l'église sont la preuve que les propos des représentants de réligion ne sont pas toujours ceux qu'il faut suivre. Représenter un groupe de personnes, c'est prendre les meilleures décisions pour ces personnes et non pas se focaliser sur son nombril et viser des objectifs personnels ou religieux au dépend de leur bien-être. Lorsque la jeunesse n'est pas toujours à mesure d'avoir des cours d'éducation sexuelle et qu'elle découvre souvent dans le tas ses premières relations sexuelles, une telle affirmation est plus que monstrueuse, elle n'est pas fraternelle (un commandement de l'église) et n'exprime en aucun cas l'amour du prochain (un autre commandement de l'église). Mais alors, de quelle église parlons-nous ? De l'église cathologique ? Non. En fait, ce n'est pas l'église qui est en cause avec ces propos du Pape Benoît XVI, c'est le Pape lui-même. Et c'est à des moments pareils qu'il faut apprendre à faire la différence : les démagogues et "gourous" ne sont pas uniquement dans des "sectes". Ils font aussi partie des réligions moins stigmatisées comme étant des sectes.<br /><br />Le Pape Benoît XVI me fait bien penser à un gourou, oui ! Un assassin aussi. Quelle mouche a bien pu le piquer de la sorte ? Que recherche t-il avec de tels propos ? Des fidèles qui sont déjà acquis à l'église catholique ou tuer ces fidèles avec des propos iréfléchis. S'il n'y gagne rien pourquoi dit-il des bêtises aussi graves ? C'est le danger du dogme et de l'égoïsme. S'il ne risque rien sous sa robe, il y'a beaucoup de femmes qui risquent gros dans les pays d'Afrique avec ces mêmes "attributs" perçus comme étant ceux de la féminité.<br /><br />Combien de personnes meurent du VIH-Sida en Afrique, où la trithérapie n'est pas du donnée, pour tous les malades du Sida ? 22 millions. Et toutes ces familles qui subissent ce mal qu'ils ne peuvent soigner ni avec les plantes traditionnelles ni avec la médécine occidentale d'ailleurs ?Quelle belle idioties de jeter ainsi de nombreuses personnes catholiques dans la gueule du loup. On l'a bien vu avec la sexualité : nier que les adolescents ont des relations sexuelles n'empêche pas les adolescentes de tomber enceinte lorsqu'elles ont des rapports sexuels avec des hommes. S'il faut refuser les nouvelles technologies ou la médicine parce qu'il faut seulement se baser sur la foi pour vivre heureux, alors il devrait déjà abandonner la Papa Mobile lors de ses déplacements jugés "dangereux". Et ne pas utiliser non plus les nouvelles technologies pour propager ses idées mortelles (tiens, l'avion qu'il a utilisé pour aller en Afrique par exemple ! Et les médias aussi pour annoncer ses discours qui vont détruire des familles). D'ailleurs, quand il est malade, ne va t-il pas voir un médécin ? Si non, peut-être a t-il trouvé le remède au sida ? Mais alors, il devrait pouvoir les guérrir ces malades s'il a une autre solution plus efficace pour endiguer la propagation, ce devait être celle-là !<br /><br />La religion est là pour servir les fidèles et non le contraire. Une religion qui tue, n'en n'est pas une : la religion catholique ne tue pas (puisqu'elle peut évoluer avec son temps, et n'est pas vouée à rester telle que dans les temps lointain où les problèmes sociaux étaient différents). Alors c'est le Pape qui n'en est pas UN. Non, mais dans quel monde sommes-nous !?<br />Que personne ne prête plus attention à toutes ces bêtises qu'il n'arrête pas de débiter depuis son "intronisation".Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-61327658648341558562009-02-14T07:35:00.000-08:002009-10-18T11:32:35.425-07:00"Dans la peau d'un Noir" : John Howard Griffin Versus "Agathe Cléry" - De la fiction à la réalité du Blackface<a href="http://2.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SZbwYr6vOLI/AAAAAAAAARw/8v2bUtq_hqI/s1600-h/Agathe+Cl%C3%A9ry.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5302689918171953330" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 150px; height: 200px; text-align: center;" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SZbwYr6vOLI/AAAAAAAAARw/8v2bUtq_hqI/s200/Agathe+Cl%C3%A9ry.jpg" border="0" /></a><br /><div><div></div><div></div><div></div><br /><div>Le Blackface regroupe de manière générale, toute tentative de passer pour un Noir, par une personne non perçue socialement comme tel. Que cette tentative occasionne ou non une intervention médicale ou théâtrale sur l'aspect corporel, elle comprend des éléments individuels, sociaux, culturels, historiques ou psychologiques variés. Historiquement, de manière fictionnelle ou réelle, des personnes considérées comme Blanches ont tenté de « se mettre dans la peau d’un Noir ». Il existerait une sorte de désir du Noir, un désir de Blackface. Contrairement aux personnes qui vivent au quotidien « la condition Noire », le Blackface théâtrale ne dure qu’un certain temps (Lire Pap N’Diaye. 2008. La condition Noire. Calmann Lévy. 435 pages.). En quoi consiste t-il ? Qui peut le réaliser et que peut-on relever de son ancrage culturel dans la société ?<br />Aux Etats-Unis, dans le monde scientifique, Thomas Dartmouth Rice dit « Daddy Rice » d’origine anglaise, est considéré comme le père du Minstrel show états-uniens. Le Minstrel show, entendu comme un spectacle de music-hall où des acteurs Blancs sont maquillés de sorte à se présenter comme un Noir, et/ou à le représenter. En 1830, à travers un entracte humoristique, mais absolument pas raciste, il met en scène le mythe de Jim Crow. Nous sommes alors à Louisville, dans le Kentucky. Le mythe très connu des Africains Américains de la période, raconte l’histoire d’un esclave noir échappé et escroc appelé Jim Crow ( C’est plus tard, que le terme « Jim Crow » va servir à désigner la ségrégation raciale des années 1876- 1964 ). Le visage maquillé avec du liège brûlé, T.D. Rice performera le spectacle qui va donner naissance à l’industrie du Minstrel show du XIXème et XXème siècle. A cette époque, les États-Unis d’Amérique sont dans une affirmation de leur position dans le monde, et la classe moyenne Blanche réprimée est friande de ce type de spectacle.<br /><br /> En voulant faire un film consensuel sur la question du racisme institutionnel en France, avec « Agathe Cléry », Etienne Chatiliez a échoué à mettre autour de la même table pour en discuter les Blancs et les Noirs. (Pari parfaitement réussi à la séance débat du 22 Janvier 2009 au Cinéma Le Varlin de Grande-Synthe.). Il s’est attiré non seulement la foudre de personnes perçues comme Blanches, mais aussi celles de personnes considérées comme Noires. Sans pour autant que ces deux « parties » n'en discutent sereinement ensemble. Les français antiracistes, Blancs tout comme Noirs, ne se sont pas ralliés au regard général du film porté sur les Noirs. Le problème avec « Agathe Cléry », c’est que aborder la question du racisme est toujours chose délicate. Et trouver la balance et satisfaire tout le monde n’est pas chose aisée. Même si le Blackface n’est pas spécifique à la culture française, les réactions du public face au film sont un baromètre de l’évolution des mentalités autour du racisme institutionnel que vivent les personnes perçues comme Noires en France. Elles devraient aussi être une mesure de la prise de conscience d’une racialisation infériorisante des personnes Blanches aussi. </div><div> </div><div><a href="http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/spip.php?article76">http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/spip.php?article76</a><br />NB : Al Jolson dans "le chanteur de jazz" de 1927, donne une représentation intéressante du Blackface en matière de film parlant.<br /></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-45054825216556880752009-01-24T00:17:00.000-08:002009-01-24T00:24:19.168-08:00Jo Ann Gibson Robinson (1912-1992)<strong>Jo Ann Gibson Robinson</strong>, est une militante des droits civiques noirs aux Etats-Unis. Son activisme est intimement lié au boycotte des bus de Montgomery en Alabama. Parfois omise dans les discours sur ces boycottes, c’est pourtant une actrice importante de cette lutte noire non violente, puisqu’elle en est l’instigatrice.<br /><br /><strong>Militante au sein de la NAACP</strong><br /> En 1955, lorsque Rosa Parks refuse de céder sa place dans un bus de Montgomery, Jo Ann Robinson est professeur d’anglais à l’université d’Alabama. Elle est aussi activiste du WPC ou Women’s Political Council crée en 1946, une branche de la NAACP. C’est aussi un membre du Comité d’Action Politique et Social de l’église Baptiste de l’Avenue Dexter où Martin Luther King, jeune docteur en théologie, vient d’être nommé pasteur.<br /><br /><strong>Son rôle dans le boycotte des bus de Montgomery</strong><br /> Son engagement pour que les Noirs et les Blancs puissent s’asseoir où ils veulent dans les bus commence à partir de 1949. A cette date, elle est agressée verbalement par un chauffeur de bus parce qu’elle s’est assise dans une place à l’avant du bus (qui était vide et en priorité réservé aux blancs). Cet incident va la décider à devenir membre du Women’s Political Council de Montgomery. L’association est présidé par Mary Fair Burks, qu’elle remplacera en 1950. A travers la WPC particulièrement orientée sur l’abus dans les bus, elle va lutter pour que les compagnies emploient des chauffeurs noirs mais aussi pour que les chauffeurs de bus soient courtois envers tout le monde (sans distinction raciale).<br /><br /> Le 01 Décembre 1955, lorsque Rosa Parks est arrêté parce qu’elle refuse d’obéir au chauffeur de bus qui lui demande de quitter son siège, Jo Ann Robinson lui demande la permission de lancer un appel au boycotte des bus. Avec son accord, elle veille toute une nuit avec d’autres militants pour réaliser les 35 000 tracts qui seront distribués le lendemain dans les lycées et universités. Le révérend L. Roy Bennett l’aide pour la distribution, parce qu’il veut lui éviter d’être sanctionnée, voire perdre son poste à l’Alabama State College si son action devait lui attirer des ennuis. A la suite des tracts qu’ils partagent, de nombreuses personnes participent au boycotte programmé des bus du 05 Décembre 1955. C’est un succès, et les membres de la NAACP décident de lui donner plus d’ampleur. La MIA ou Montgomery Improvement Association est créé, et Martin Luther King prend la tête de l’association pour diriger les premières manifestations noires non violentes de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique.<br /><br /><strong>Le boycotte des bus suite à l’arrestation de Rosa Parks a duré 382 jours.</strong>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-10478285534304144832009-01-21T11:16:00.000-08:002009-01-21T11:19:35.395-08:00Agathe Cléry : (bientôt sur Progressive Minority Black Studies)Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-62780452591248152072008-10-13T04:29:00.000-07:002009-01-01T01:45:01.286-08:00Si je ne pouvais écrire je serais muet Condamnés a la violence dans la dictature du secretCes paroles de <strong>kerry James</strong> confirment combien l'écriture est un exutoire. Mieux vaut les mots que la violence qui détruit.<br /><strong>Kerry James, Zaho, Grand Corps Malade</strong>. "<strong>Je m'écris</strong>".<br /><br />"Si je ne pouvais écrire je serais muet<br />Condamnés a la violence dans la dictature du secret<br />Submergé par tout ses sentiments sans mots<br />Je m'effacerais comme une mer sans eau<br />Ma vie ne serait pas la même<br />Aussi vrai que j'aurais pût prendre la tienne" Kerry James.<br />-<br />Dans le fond, est-il possible d'empêcher quelqu'un d'écrire ? Il semblerait que cela ne soit pas possible. Pourquoi ? Parce qu'il existera toujours un moyen de se faire entendre, sinon plusieurs. Il est vrai que l'on peut empêcher une peronne d'accéder à certaines formes d'écriture, voire à certains moyens d'expression. Mais c'est malheureusement (ou Heureusement ) pendant un certain temps, une certaine période. Car "la roue tourne"(Zaho) . La preuve pour les Noirs, est Barak Obama qui est devenu aujourd'hui le Président des Etats-Unis. Cette réalité n'aurait pas pu être imagée par Martin Luther King, comme possible en 2008. Qui aurait cru ? Le temps opère parfois des changements, plus vite qu'on ne le croit. Du coup il permet des choses plus tôt que prévu et donne des possibilités inimaginées.<br />Il existe plusieurs moyens pour se faire entendre, tant que les idées sont là et qu'il y'a une volonté de les partager. Si on peut empêcher de s'exprimer, on ne peut pas empêcher de penser. Et tant qu'il y'aura des choses à transmettre, il sera toujours possible de transmettre à un moment ou à un autre. Parfois, ce n'est qu'une question de temps, et je sais combien la patience est la vertue des "opprimés".Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-4765125201931937482008-08-10T03:35:00.000-07:002008-10-18T01:11:08.706-07:00Un caractère politique au terme Noir : performatif autoritaire ?<strong>On "naît noir de peau", mais on devient un Noir dans le regard d’autrui.</strong><br /><br /><strong>Judith Butler</strong>, en montrant que <strong>« le pouvoir des mots nous échappe : les mots ont un passé et un avenir qui défient tout effort pour les saisir, les figer irrémédiablement »</strong> (Butler, Judith. 2004. Le pouvoir des mots. Politique du performatif. Page 9.), me permet de suggérer un volet limitatif de la reprise-citation sensée contrer le discours violent. Son analyse du « discours de haine » ou « hate speech », va être déplacée, dans <strong>une analyse critique du discours scientifique postcolonial français</strong>, au travers de l’analyse d’un terme préalablement « discours violent ». En effet, le terme Noir, loin d’être trivial est <strong>un terme politiquement puissant</strong>, pour les personnes perçues publiquement comme Noires en France. Il peut être d’un apport inestimable, dans la lutte pour recouvrer de manière effective la légitimité de son identité propre. C’est pourquoi, ses formes de reprises actuelles ne doivent pas être sous-évaluées ou minimisées.<br /><br />Les Négritudes de Léopold Sédar Senghor et d’Aimé Césaire développées au vingtième siècle, si elles semblent utiles par rapport à leur sens politiques, rendent le terme « Nègre » différent du terme « Noir », lorsque l’on désire le reprendre en tant que personne perçue publiquement comme Nègre en France. Parce que les Négritudes sont une œuvre d’investissement plénière d’un terme au départ insultant envers une identité et une culture dites nègres, pour un Noir, le terme Nègre est politiquement différent du terme Noir utilisé dans certains discours érudits français. Employé de nos jours en France dans des textes dits postcoloniaux, le terme Noir est consacré par des auteurs qui ne se définissent pas forcément comme Noirs. Ce qui me permet de signifier pourquoi il est difficile de le reprendre trivialement à son compte, en tant que personne perçue publiquement comme Noir. Assurément, comment se désigner soit-même comme Noir quand des discours d’érudits postcoloniaux non Noirs ont agencé les contours et le sens du terme ? Surtout si le message que comporte les textes perçus comme postcoloniaux, n’est pas en adéquation avec la manière de se percevoir soit-même comme Noir ? L’exercice le plus évident consiste à expliquer de suite ce que l’on entend par le terme Noir, aux personnes avec qui l’on s’entretient. Ceci afin de recouvrer l’identité que l’on aurait choisie d’investir à travers le terme. Pourtant, en dehors du côté laborieux, il n’est pas toujours possible de s’expliquer à toutes les personnes à qui l’on s’adresse. Alors, pourquoi les reprises actuelles en France du terme Noir, doivent-il être analysées scrupuleusement ?<br /><br />L’instruction de l’historienne Jeanne-Marie Kambou dans <strong>« Mémoire entre deux rives »,</strong> un film de <strong>Frédéric Savoye et Wollimité Sié Palenfo</strong>, sur le maintient des coutumes Lobis est intéressant à ce titre. Il montre que de nos jours, un « Africain » ne se perçoit pas seulement comme un « Africain », mais qu’il peut aussi se percevoir de manière ethnique.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-46113954288304362142008-08-08T02:23:00.000-07:002008-08-09T04:37:50.573-07:00L'excision de Katoucha : un cas isolé, lointain ou d'actualité ?<a href="http://4.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SJwSEtWXJ5I/AAAAAAAAALo/7wQ5auMXPnQ/s1600-h/katoucha%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5232076739199838098" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SJwSEtWXJ5I/AAAAAAAAALo/7wQ5auMXPnQ/s200/katoucha%5B1%5D.jpg" border="0" /></a><br /><div><strong>Katoucha Niane. "Dans ma chair".</strong></div><div>La mutilation génitale des femmes noires africaines est une atteinte aux droits de l'enfant. Elle porte préjudice à leur bien être et fait subir aux filles une violence physique et psychologique indélébile. Katoucha a témoigné de sur son excision à travers son autobiographie publié en 2007 aux éditions Michel Lafon : "Dans ma chair". Combien de femmes sont excisée en moyenne en France : 30 000. En 2005, l'UNICEF estimait que 2 millions de filles dans le monde étaient susceptible d'être excisées. La lutte reste plus que jamais importante.</div><br /><div></div><strong>Katoucha Niane, née le 30 Décembre 1960 à Conakry (en Guinée),</strong> est la fille de l’historien, anthropologue et écrivain Djibril Tamsir Niane et d’Aïssatou Diallo une femme africaine instruite aussi. Surnommée « La princesse Peuhle », elle est la première femme noire dite d’origine africaine de l’agence de mode parisienne Glamour. C’est à la suite d’un défilé de mode organisé par Thierry Mugler en 1980, que Kadidiatou Niane dit Katoucha devient dans les années quatre-vingt, une des premières top models noires, égérie d’Yves Saint Laurent, Paco Rabane, Christian Lacroix, et du tunisien Azzedine Alaïa parmi d’autres couturiers. Mais, Katoucha n’est pas qu’une mannequin venue d’Afrique en Occident. Katoucha Niane évoque aussi une fillette africaine appelée Kadidiatou, excisée à l’âge de neuf ans en Guinée. <strong>Mannequin noire reconnue, mais aussi femme noire africaine excisée, elle est parvenue à « transformer son silence en une parole, un verbe, un discours accompagnés d’une action » </strong>(« The Transformation of Silence Into Language and Action. » Audre Lorde. 2007. Sister Outsider. Berkley, Toronto : Crossing Press. Page 40-44)<strong> contre la mutilation génitale des femmes noires en Afrique et en Occident . </strong><br /><p>Liens d'article sur la mutilation génitale : <a href="http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/spip.php?article62">http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/spip.php?article62</a></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-62997326264201994402008-07-20T02:07:00.000-07:002008-11-09T03:21:31.203-08:00Michelle Obama : Michelle Obama est Michelle LaVaughn Robinson<a href="http://4.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SJwUyFDxPDI/AAAAAAAAAMA/E_T0UG05i94/s1600-h/michelle-obama%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5232079717681675314" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SJwUyFDxPDI/AAAAAAAAAMA/E_T0UG05i94/s200/michelle-obama%5B1%5D.jpg" border="0" /></a><br /><div><br /><div><br /><div>Michelle Obama (née LaVaughn Robinson) est une Afro-Américaine née le 17 Janvier 1964 dans le Sud de Chicago. Elle est issu d’un milieu afro-américain défavorisé (qualifié parfois de modeste), d’où elle mènera un parcours exemplaire d’étude et de formation professionnel, qui la feront gravir les échelons sociaux de la vie aux Etats-Unis. Avocate de formation, elle est connu aux Etats-Unis pour être capable de parler pendant des heures sans notes. C’est à la faculté de droit de Harvard qu’elle mène sa formation universitaire, avant de d’occuper un poste au sein du cabinet d’avocat de Sidley Austin. Elle fera aussi partie de l’équipe du maire de Chicago, Richard Michael Daley, dont elle saura s’entourer. En effet, du côté de la communauté noire américaine, on peut citer Oprah Winfrey, la présentatrice télé, qui a apporté son soutient à Barak Obama lors des primaires américaines. Elle a également fait ses études à Princeton, et réalisé une thèse sociologique en 1985 intitulée « Princeton-Educated Blacks and Black Community ». Elle a rendu cette thèse rédigée en anglais accessible au public en 2008 sur le site Politico. [<a class="spip_note" id="nh1" title="[1] 1. Politico. « Michelle Obama Thesis Was On Racial Divide. » - Http (...)" href="http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/ecrire/?exec=articles&id_article=61#nb1" name="nh1">1</a>] . </div><br /><div></div><div>L’introduction de sa thèse permet de saisir un des volets de sa personnalité de combattante, qui arrive à parler aux Américains de situations qu’ils vivent ou rencontrent : « J’ai découvert qu’à Princeton, quelque soit l’orientation progressiste ou l’ouverture d’esprit que certains de mes professeurs et collègues de classe blancs essayaient d’entretenir à mon égard, je me sentais parfois, telle une visiteuse sur le campus, comme si je n’en faisais pas vraiment parti. En dehors des circonstances à travers lesquelles j’interagissais avec des blancs à Princeton, il m’a toujours semblé, que pour eux, je serai toujours Noire d’abord et étudiante ensuite. » </div><div>-</div><div>-</div><div></div><div></div><div></div><div><strong>1.</strong> Politico. « Michelle Obama Thesis Was On Racial Divide. » - <strong>Http ://www.politico.com/news/stories/0208/8642.html.</strong> Une thèse que je conseille vivement de lire, à toutes les femmes noires qui désirent s’engager dans des structures de recherches dominées par des Blancs, majoritairement et institutionnellement en Occident.</div><div></div><div></div><div>Lire l'article <strong>Michelle Obama, est Michelle LaVaughn Robinson</strong> sur <a href="http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/spip.php?article61">http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/spip.php?article61</a></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-59869638614601181062008-06-06T14:06:00.001-07:002009-06-15T10:41:11.318-07:00Pénombre effrayante : la peur du noir !Lorsque j’étais enfant, j’avais très peur du noir.<br />Je me revois réveillant mon grand frère ou ma grande sœur,<br />Pour qu’ils m’accompagnent aux toilettes,<br />Parce qu’un génie caché dans le noir m’effrayait.<br />J’étais convaincu qu’il était dans le noir à m’attendre,<br />Et qu’il était prêt à me sauter dessus à la première occasion.<br /><br />Et un jour, je me suis réveillé avec une envie urgente d’uriner.<br />Les toilettes me paraissaient très éloignées de ma chambre.<br /><br />J’ai essayé de réveiller mon frère ou ma sœur,<br />Mais ils dormaient profondément.<br />Je ne pouvais plus me retenir,<br />Mais rien n’était plus terrible pour moi, que de me pisser dessus<br />Quelqu’en soit la raison, même si j’étais petite.<br />C’est alors que j’allais retenir une leçon pour la vie.<br /><br />Rassemblant le dernier brin de courage que j’avais,<br />Malgré la peur, j’ai pris une grande respiration,<br />Et je me suis engagé dans le couloir d’un pas rapide.<br /><br />Les toilettes semblaient vraiment lointaines,<br />Mais me voilà très vite devant la porte d’entrée des toilettes.<br /><br />La « marche » vers la porte a été effrayante.<br />Mais c’est l’instant d’ouverture qui me fût le plus difficile.<br /><br />Parce qu’il était là-bas, derrière la porte.<br />Il m’attendait, surveillait l’instant où j’entrerai,<br />Et moi j’avais très peur.<br /><br />J’étais très effrayé, j’avais peur de lui que je n’avais jamais vue.<br />Tout mon corps tremblait.<br />Mais j’étais aussi sur le point de me pisser dessus.<br /><br />Si je n’avais pas eu aussi honte de me pisser dessus,<br />J’aurais choisie de faire demi-tour,<br />Et je serai repartie aussi vite que j’étais venue.<br /><br />C’est alors, que je me suis décidée,<br />Et j’ai ouvert précipitamment la porte.<br />Je me suis enfoncée directement vers les toilettes,<br />Je me suis assise très vite,<br />Puis j’ai uriné.<br /><br />Je me suis sentie bien !<br />Quel soulagement ! J’ai réussi.<br />Je venais enfin de pisser dans les toilettes.<br />Je l’avais fait. J’y suis arrivée.<br />Il n’était pas derrière la porte, il ne m’attendait pas.<br />Ou bien il a disparu parce que je lui ai fait peur<br />Il savait que je n’abandonnerai pas,<br />Si nous étions obligés de nous battre.<br />Je l’ai vaincu. Et je l’ai fait toute seule.<br /><br />Dorénavant, je n’aurais plus jamais peur de lui.<br /><br />C’est alors que j’ai remarqué une chose importante :<br />J’étais allée aux toilettes dans le noir.<br />Pourtant, c’est le noir qui m’effrayait.<br /><br />J’ai traversé tout le couloir dans le noir, sans allumer une seule lumière.<br />Pourtant, il y’avait des interrupteurs sur les mûrs du couloir qui menait aux toilettes<br />A trois endroits différents.<br />Je ne pouvais donc pas les manquer.<br /><br />L’ai-je fait exprès, ou inconsciemment ?<br />Je ne saurai vous le dire.<br />Mais, depuis ce jour, j’ai compris que le noir me ferait toujours peur,<br />Si je ne l’avais pas vaincu.<br />J’aurais toujours eu peur du noir, si mon frère ou ma sœur m’avait accompagnée.<br /><br />C’est pourquoi,<br />Depuis cette nuit,<br />Je me bats toujours contre les pénombres<br />Et toutes les obscurités dans ma vie.<br />Parce que j’ai compris qu’elles ne m’affaiblissent pas,<br />Si elles me rendent plus forte.<br />Si je leur fait face et si je les soumets.<br /><br />Après cette nuit,<br />Et même aujourd’hui encore,<br />Je vais toujours toute seule aux toilettes,<br />Dans le noir.<br /><br />Ne baisse donc jamais les bras, avant d’y avoir mis toutes tes forces.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-5101932901386031352008-05-18T03:44:00.002-07:002008-10-10T09:07:44.492-07:00Auteurs surplombantLe terme Noir, dans le domaine postcolonial français semble à vrai dire, repris par analogie au terme « Black » états-uniens. Mais, il ne revêt pas la même forme, du fait de l’histoire particulière de la France, et des contextes politiques et historiques dissemblables. En vérité, les différentes luttes des années soixante pour recouvrer les droits civiques noirs aux Etats-Unis, distinctes de celles menées en France, structurent différemment le domaine postcolonial français. Car, la reprise du terme « Black » par les Africains Américains, est consolidée par leurs luttes sociales des années soixante et la création de départements universitaires. Départements qui sont nommés Black Studies, avant de devenir parfois « African American Studies » à cause des controverses sur le politiquement correct. Les départements Black Studies permettent ainsi aux Africains Américains après les années soixante, non seulement de recouvrer la légitimité d’étudier les conditions de vie des personnes dites de « descendance Africaine », mais surtout de se réclamer « Black », en même temps qu’ils donnent un nouveau contour au terme, en rapport avec leur filiation africaine. Il ne s’agissait plus alors, de critiquer seulement les savoirs et sources occidentaux, mais de poser aussi son propre discours scientifique, et reconquérir l’autorité sur sa propre identité. Ces données subvertissent le sens du mot Black, utilisé jusque-là par les érudits blancs aux Etats-Unis. Puisqu’au niveau « citation », le terme Black est repris, certes à l’instant « T » où se fait sentir la violence du terme, du fait de sa spécificité racialisante et infériorisante, mais aussi, de façon omniprésente le terme investit un sens « choisi » par les Africains Américains eux-mêmes. Ce sens choisi, dont le contour à été redéfini par des Africains Américains qui se sont posés légitimement dans le cercle érudit de l’étude des identités noires, repris par un Africain Américain quelconque non érudit, permet à tout Africain-Américain d’interpeller (en même temps que le terme est repris) sur le sens insultant que le terme « Black » peut englober à l’emploi par un Blanc quel qu’il soit, du fait de lectures situées favorisées par l’esclavage.<br />Un Noir ne se perçoit pas seulement comme « Africain » ou « Noir », il peut aussi se percevoir ethniquement. Cette perception ethnique peut être d’autant plus forte, s’il a conservé ses liens et est resté en phase avec son ethnie locale dans un pays d’Afrique. (L’instruction de l’historienne Jeanne-Marie Kambou dans « Mémoire entre deux rives », un film Frédéric Savoye et Wollimité Sié Palenfo, sur le maintient des coutumes Lobis est intéressant à ce titre). Il montre que de nos jours, un « Africain » ne se perçoit pas seulement comme un « Africain », mais qu’il peut aussi se percevoir de manière ethnique. Les moyens de transports et de communication permettent en vérité d’effectuer des retours fréquents, voire périodiques, à ceux qui le peuvent et désirent maintenir des liens avec leur communauté ethnique en Afrique. Ceci pour dire, que la perception ethnique ne disparaît pas forcément, parce qu’une distance s’est installée entre un individu et sa communauté ethnique. C’est à cause de la perception ethnique, que le terme globalisant de Noir est un terme à évaluer dans tout ce qu’il peut comporter d’avantageux. Le terme Noir n’est pas un terme banal qui sert seulement à stigmatiser ou inférioriser et englober. Il peut aussi servir à lutter et à libérer des idées reçues autour du concept Noir, la personne qui est perçue publiquement comme Noir. Le concept peut effectivement être utile à contenir les préjugés que le terme Noir comporte. En effet, utiliser le terme Noir dans un discours scientifique par un érudit blanc majoritaire en France, est une démarche délicate et obtuse, quand peu de minorités noires ont la possibilité effective de s’en entretenir. La démarche est souvent figeante, lorsque les personnes perçues publiquement comme noirs, n’ont pas recouvré une légitimité pédagogique et institutionnelle à étudier et discourir sur une certaine Identité dite « noire » 1. Le terme Identité est en majuscule pour signifier qu’elle peut être multiple et ne se cantonne pas à un seul élément ou une seule donnée, en dehors du fait que « l’identité est contextuelle et fluctuante. Elle n’est pas figée, mais en plus elle peut être multiple. Car en France, les études sur l’identité noire ne sont pas encore menées par les Noirs, de manière significativement équivalente institutionnellement à celle d’érudits occidentaux blancs légitimités.<br /><strong>NB :</strong> Le terme Identité est en majuscule pour signifier qu’elle peut être multiple et ne se cantonne pas à un seul élément ou une seule donnée, en dehors du fait que « l’identité est contextuelle et fluctuante. (Warnier Jean-Pierre. 2004. La mondialisation de la culture. Paris : La Découverte. Page9Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-88917902130070706452008-04-23T09:17:00.000-07:002008-08-27T03:45:48.089-07:00Mort d'Aimé Césaire : Jeudi 17 Avril 2008<a href="http://1.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SJwXcT01O8I/AAAAAAAAAMI/5rKkelTwjQU/s1600-h/Cesaire%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5232082642223315906" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SJwXcT01O8I/AAAAAAAAAMI/5rKkelTwjQU/s200/Cesaire%5B1%5D.jpg" border="0" /></a><br /><div>C'est souvent à la mort des grands auteurs Noirs que la classe politique trouve le moyen de décrire combien leurs luttes étaient courageuses et nécessaires. De son vivant, Aimé Césaire a dû assister au fait que de nos jours, "le rôle positif de la colonisation" est plus pensable dans le "conscient" français comme source de connaissance à inlcure dans les programmes d'éducation, plutôt que les ouvrages d'auteurs noirs. A mon avis, Aimé Césaire devrait rester à la Martinique où il a vécu ses derniers jours, plutôt que d'être ramené au Panthéon à travers une mascarade qui ne flatte personne. Car, la meilleure façon pour la France de l'honorer, c'est de prendre en compte les valeurs qu'il a toujours défendues, et bien comprendre le "Discours su le colonialisme" qu'il a offert au président de la république Sarkozy. En effet, les discours sur le test ADN pour les candidats au regroupement familial, les récents objectifs de "l'immigration choisie" ainsi que le discours de Dakar ne sont pas respectueuses des luttes menées par les auteurs de la Négritude quels qu'ils soient. C'est pourquoi j'interpelle à observer de près ce que chacune des personnalités présentes à aux obsèques d'Aimé Césaire feront après les cérémonies télévisées, quand les caméras seront parties. Car la question n'est pas de savoir si l'on est de gauche ou pas, mais plutôt de savoir ce que l'on fait de son combat en faveur de l'homme Noir. Lorsque l'on apprend un décès, le plus important n'est pas de s'empresser à écrire des textes et tenir des discours qui vont passer dans les médias : il y'a un temps pour le deuil et un temps pour profiter du mort.<br />Les Noirs peuvent lui rendre l'hommage qu'il mérite, au vu des discours sur l'"immigraiton", bref sur les "Noirs" en métropole en général. Soixante dix ans après <em>Cahier d'un retour au pays natal</em> et cinquante huit ans après le <em>Diccours sur le Colonialisme, s</em>i la majorité de la classe politique et la totalité de ces personalités qui se sont déplacées à ses obsèques avaient réellement compris et reconnu la valeur de sa lutte comme on tend a vouloir le faire croire, certaines questions identitaires ne se poseraient plus de nos jours en France. Félicitations au Ministère de l'Identité Nationale" ! Longues Vie à toi Césaire, car les Grands Hommes ne meurent jamais !</div><br /><div></div><br /><div>Je conseille l'article <strong>Des Black Studies aux White Studies</strong> sur : <a href="http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/spip.php?article58">http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/spip.php?article58</a></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-51987420976747306112008-04-12T07:13:00.001-07:002008-08-08T03:50:38.868-07:00Afrique 50En 1950, René Vautier réalise son premier film, Afrique 50, qui à la base, était une simple commande de la Ligue de l'enseignement destinée à mettre en valeur la mission éducative de la France dans ses colonies. Sur place, il décide de témoigner d'une réalité autre que celle prévu au départ et le film sera interdit pendant plus de quarante ans... Ce sera le premier film anticolonialiste français, chef-d’œuvre du cinéma engagé, qui lui vaudra 13 inculpations et une condamnation de prison...<br /><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x3te92_afrique-50">Afrique 50</a><br />Vidéo disponible sur<strong> youtube</strong>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-54683232551108244522008-04-10T10:26:00.001-07:002008-04-16T00:34:51.050-07:00VAGINAL DAVIS<strong>VAGINAL DAVIS</strong> est une drag queen, artiste performeuse qui en hommage à la féministe Afro-Américaine Angela Davis a substitué le prénon Angela en Vaginal pour sexualiser et performer son nom. En effet, Vaginal Davis réalise d'excellents "performative talk" où elle performe la parole accompagnée de séquences filmiques tel que dans sa conférence intitulée "<em><strong>F-ck Like The F-cking Blacks : Performative Talk</strong></em>" réalisé au <strong>Palais de Tokyo</strong> ce mercredi 09 Avril 2008. Elle est également sollicitées comme dj pour des spectacles musicaux et performatifs. A Los Angeles par exemple, le <em>Bricktop</em> entre 2002-2005 était le plus prisé. Mais elle est aussi une écrivaine qui a participé à la publication d'articles et de revues parmis lesquelles <em>Fertile La Toyah Jackson Magazine and Shrimp </em>et <em>Glue</em>. C'est une artiste pleine de talent qui compte à son actif un bon nombre de films à voir, parmis lesquels :<br />- Ceux dirigés par Vaginal Davis même:<br /><em><strong>Designy Living</strong></em> en 1994<br /><strong><em>Three Faces Of Women</em></strong> en 1994 également<br /><strong><em>The White To Be Angry</em></strong> en 1999.<br />- Deux films dirigés par Bruce LaBruce :<br /><strong><em>Super 8 1/2</em></strong> en 1994<br /><strong><em>Hustler White</em></strong> en 1998 en codirection avec Rick Castro.<br />- Une série télévisuelle :<br /><strong><em>Tales of The City</em></strong> en 1993.<br />- Et quatre autres films :<br /><strong><em>Lived Nude Girl</em></strong> en 1995 dirigé par Julianna Lavin<br /><strong><em>Can I Be Your Bratwurst, Please</em></strong> en 1999 dirigé par Rosa von Praunheim<br /><strong><em>Beyond Lovely</em></strong> en 2005 dirigé par Hilary Goldberg<br /><strong><em>The Lollipop Generation</em></strong> en 2008 dirigé par G. B. Jones.<br />Mais il est mieux enocre de se déplacer à ses conférences et d'assister à ses spectacles car une performance ne vaut que d'être vécue et non racontée.<br /><br />Lire l'article <strong><em>Vaginal Davis au Palais de Tokyo</em></strong> sur That's All Black Quare à <a href="http://blackqueer.blogspot.com/">http://blackqueer.blogspot.com/</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-58084943410315074332008-03-29T17:35:00.000-07:002008-08-08T03:03:32.426-07:00Conférence en l'honneur de Fatou SOW à Paris Didérot-Paris7<a href="http://3.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SJwZv7spb4I/AAAAAAAAAMo/HjqZFpDugJI/s1600-h/21_c79d3e8b054da6c6e2ccc5f4bf58a976_p16%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5232085178367176578" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SJwZv7spb4I/AAAAAAAAAMo/HjqZFpDugJI/s200/21_c79d3e8b054da6c6e2ccc5f4bf58a976_p16%5B1%5D.jpg" border="0" /></a><br /><div><a href="http://3.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/SJwYme2ztXI/AAAAAAAAAMQ/-dOdllwnxto/s1600-h/21_c79d3e8b054da6c6e2ccc5f4bf58a976_p16%5B1%5D.jpg"></a><br /><div><strong><em>Première partie de la séance :</em></strong><br />Le vendredi 28 Mars 2008 s'est tenu à l'université Paris Didérot-Paris 7, au niveau du site Javelot dans la salle des thèses au 2è étage, une conférence en l'honneur de Fatou Sow. La conférence a permi à Thérèse Loco de d'intervenir sur "<em>Comment être féministe en Afrique ?",</em> et Fatou Binetou Dial toujours par rapport au continent Africain d'intervenir sur "<em>Quand le couple fait des histoires</em> <em>! Histoires matrimoniales et rapports de couple à Dakar</em>". Pascale Barthélémy quand à lui a intervenu sur "<em>Education et féminisme".</em> Faranirina Rajaonah dans la première partie de la matinée était en effet la présidente de séance. </div><br /><div></div><div><em><strong>Deuxième partie de la séance :<br /></strong></em>Prévu dans l'après-midi, avec comme présidente de séance Dominique Fougeyrollas, Patricia McFadden intervint sur "<em>Challenges and Prospects for the Contemporary African Féminist Movements : Focus on Southern Africa</em>" où le terme <em>womansim</em> est abordé en rapport avec l'identitié nationale et le nationalisme. Sonia Dayan-Herzbrun sur "<em>Genre et Sciences Sociales en Afrique. Epistémologie et politique"</em> aura fourni une bibliographie importante sur le thème de la parole aux femmes d'Afrique parmis laquelle <em>Awa Thiam. La Parole aux Négresses.</em> Cet apport bibliographique devait alors permettre de saisir l'impact de la prise de parole politique à la fois sexuée et genrée en "Afrique". Elle devait signaler combien la plupart des auteurs en sciences sociales sont des hommes au moment où Fatou SOW décide de se lancer dans cette branche. Le but de son intervention était de pointer ce que la domination avait de matérielle et de politique. Le terme d' "hégémonie " de Grasmci ne sera pas en reste dans cette intervention qui aborde aussi la déconstuction du discours colonial en analysant la violence politique, économique et sociale qui s'y rattache. Octave Manoni sera cité, Frantz Fanon et d'autres pour mettre en lumière combien la colonisation a conduit à une prolétarisation des hommes et a exclut ausi les femmes, d'un certain point de vue. Le voeux de l'intervenante est d'oeuvrer à une restauration des femmes Africaines dans les récits du passé, et les analyses du présent.<br /><br /><em><strong>Patricia Hill Collins à Paris Didérot-Paris7 </strong></em></div><em><strong></strong></em></div><p>Ensuite, Patricia Hill Collins a intervenu à son tour sur <em>The Futur of Black Feminism</em> avec beaucoup d'aisance et de mesure dans ses mots, car les mots ont bien un sens qu'il ne faut pas sous-estimé. En effet elle a expliqué à l'assitance pourquoi le titre original "United States Black Feminism" a été changé en <em>"How United States Black Feminism is Being Eclipsed and How Can We Get It Back ?"</em> En fait, c'est pour souligner que le fait de peindre une image pragmatique est différent de peindre une image sombre de l'état des choses. Son intervention a été selon nous très bien structurée et les ponctuations humouristiques n'étaient pas sans rendre agréable l'intervention qui a évolué en es trois parties : 1) <em>Introduction : United States Feminism 2) Some Catalysts : </em>où les termes Disconnected, Containment, Invisibilty sont utilisés respectivement pour parler de la pensée et de l'activisme féministe Black, de la place des féministes Black dans l'académie à propos de la politique de la représentation aux Etats-Unis.<br />La troisième et dernière partie <em>3) Directions</em> a abordé les nationalisme du féminisme, la communauté de travail, le programme des problématiques sociales du féminisme genré. Ce fût l'occasion pour elle de donner un aperçu sur le féminisme moderne d'aujourdui de 1960 à 1970. En effet, la problématique principale consistait à donner les arguments pour une déconstruction du fait que le "féminisme" revient à une certaine sorte de "nationalisme" qui construit un groupe à part.<br /><br /><strong><em>Le Professeur Paula Bachetta et le collectif Dawe<br /></em></strong>Le Professeur Paula Bachetta était de la partie bien qu'elle n'a pas fait d'intervention. En effet, la veille elle avait tenu une conférence dans le cadre de "Féminist of Color, Queers of Colors" où une projection filmique a permis de s'informer sur la manière dont la diaspora Indienne lorsqu'elle "devient" homosexuelle, manage cette nouvelle donne lorqu'elle retourne au pays. En effet, la question à savoir comment ne pas avoir a choisir entre l'"indianité" et l'homosexualité a été embrassée à travers le terme Kusch qui veut dire en Indien "Gay". Au cours des discussions qui n'ont pas manqué dans la conférence tenue par le collectif Dawe, il fût noté qu'en France comme aux Etats-Unis, il y'a eu un effacement des femmes non-Blanches, des féministes non-Blanches que je qualifierai d'institutionnel. Les images d'Angela Davis, June Jordan... dans "A Place of Rage", dans le cadre de "don't you idolize the diction of the powerful" à l'ehess le vendredi 27 Mars aura occasionné le rassemblement d'un grand nombre de minorités.</p><br /><div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-53695671188160089562008-03-24T08:04:00.001-07:002008-04-22T07:54:53.460-07:00Thomas Sankara : Afro-optimiste, anticolonialisteAnti-néocolonialiste, homme intègre, pour la non-assistance indéféni, contre le pessimisme sur l'Afrique, symbole de "la patrie ou la mort, nous vaincrons", Thomas Sankara, président du Burkina Faso, est mort le 15 Octobre 1987.<br /><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2nm6l_thomas-sankara-2_politics">http://www.dailymotion.com/video/x2nm6l_thomas-sankara-2_politics</a><br /><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x1c4rx_tsankaraconference-de-presse-1984_news">http://www.dailymotion.com/video/x1c4rx_tsankaraconference-de-presse-1984_news</a><br /><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x1a3uf_discours-de-t-sankara-4-aout-1987-1_news">http://www.dailymotion.com/video/x1a3uf_discours-de-t-sankara-4-aout-1987-1_news</a><br /><a href="http://video.africahit.com./"></a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-9741492526630814332008-03-24T07:44:00.001-07:002008-11-09T03:15:59.288-08:00Pub Handicap International - 25 ans<embed src="http://www.dailymotion.com/swf/x2oiml" width="320" height="256" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true"></embed> <p><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2oiml_pub-handicap-international-25-ans_ads">Pub Handicap International - 25 ans</a><br />Vidéo envoyée par <a href="http://www.dailymotion.com/shinjet">shinjet</a> sur youtube</p><p>Nouvelle Publicité d'Handicap International pour leur 25 ans </p><p><br /><strong>LE CORPS NOIR</strong> une fois encore, est utilisé pour suggérer le "handicape" comme étant l'apanage des Noirs et plus généralement du continent Africain. N'est-ce pas ? En effet, à la simple question à savoir : " Pourquoi n'avoir pas préféré une actrice blanche de peau ?" nous remarquons que la réponse est simple. Du moins, semble t-il. Il est plus habituel de voir des images de guerre et de pauvreté sur le continent Africain, dans les médias et la publicité. Ce qui explique qu'il est plus facile de suggérer qu'agir "partout" où le handicape se trouve, se résume à agir essentiellement en faveur de ce concept visible qu'est ce corps "Noirs" dans la présente publicité. Effectivement il faut agir partout où le handicape se trouve. Aussi faudrait-il commencer par ce handicape du regard publicitaire qui participe à une discrimination latente des minorités visibles noires en stigmatisant ainsi le corps Noir. </p><p><strong>LES "NOIRS" NE SONT PAS</strong> tous handicapés : car oui, c'est que suggère cette publicité. Et l'Afrique n'est pas plus un continent de guerre qu'un d'autre continent Occidental qui soutient souvent les guerres tribales ou de colonisation de notre époque. En "Afrique" il existe de nombreux pays, et parmis ces pays il existe des pays en paix. Je revendique donc des images plus soucieuses de ces préjugés raciaux et racialisants, qui tiennent de plus en plus compte d'une diversification de la thématique. </p><p><strong>SUGGERER AUSSI FORT</strong> (si ce n'est affirmer) de nos jours, le "misérabilisme" comme étant "Noir" dans la publicité contemporaine est une nouvelle forme de racisme, lorsqu'elle ne sort pas des thématiques habituelles de la guerre, de la faim, de la souffrance, bref le "handicape" en général. </p>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-10628404143532685522008-03-17T10:26:00.000-07:002008-08-20T02:46:00.263-07:00Le Paris Noir, Le Paris Couleurs, Le Paris Arabe - Et Mon " Paris Blanc " ?!<strong>Certains discours</strong> soit-disant anti-racistes tenus par des métropolitains non perçus comme Noirs ou ne s'identifiant pas comme tels contribuent parfois à soutenir un certain racisme envers les Noirs. Notamment certaines analyses dans le domaine des études "postcoloniales" qui s'installent. Quelques livres considérés comme "majeurs" sont truffés d'incitations à de nouvelles formes de racisme. En effet, pourquoi pas un "Paris Blanc" qui viendra compléter les collections déjà existantes et garnir la panoplie du "Paris Quelque Chose" ? L'objectif sera de complèter le "Paris Noir", "Le Paris Couleurs" le "Paris Arabe"... comme un droit de réponse. Le "Paris Blanc" est en effet absent dans ces discours sur l'altérité où il est rarement "Objet" de discours à travers un regard minoritaire.Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-41081168649386206032008-03-17T10:11:00.000-07:002008-05-06T01:37:44.049-07:00Padlocking Mounth To Mute VoiceWHAT I COME TO RECOGNIZE nowadays is that since i've decided to work and research on Black Studies, talking about African American studies in particular and trying to make connection with Africa and my transnational identity, i've noticed most of the people tried to make me beleave i was wrong. I was supposed to be wrong when testifying racism i've encountered in University and everyday life, when on the other side they had and would never encounter it. I was supposed to be wrong when trying to say that African authors deserve to be taken seriously because they made a good job in publishing books and researches about the conditions of life of Black folks. This was definitely unbeleavable in the university where most of my teachers where White and claimed they were not racist. What they tried to do is to convince me that i was the racist one to choose African and African American authors, when i should beleave their White counterparts unless i beleaved they made a bad analysis of Black conditions of living. In fact, it was no more my research and the achievements of my work that they were discussing about at the end, it was all about how to stop this legitimity of African and African American authors. Because if i couldn't rely on them, they could say that i've imagined it all and that i was fooling myself if i were not a fool, and trying to cheat as some of the m already precisely wrote it as a remark on my school works.HOW COME that they have to notice it's all about African and African American and take it like a problem and a misworking when it's not about they work relying on White authors only ? Precisely in a domain where it been a long time it has been critical to this White discourse. Some has to recognize that it's because of the black color of my skin because the real case of this counterpart of mine who is working on queers just like me or this one on postcolonial studies, when they rely on African American authors they will never be doubted to be "racist" or being wrong about their research. Even when they work is openly limited, i have come to know that mine is to got the same mark and juged the "same level". It's appears really difficult to recognize honestly when a Black student come to talk about African American authors that it has to do with achievement of a long and hard work than just with an "exotic" interest in talking about Black conditions of life. Yes, when paying to those behaviors around the achievement of a harsh and difficult investigation in talking truth with the right informations it's unavoidable to ask what if i had to be wrong and misunderstand just like this counterparts ? Will the teachers forgive me to be so ignoring and give me the same mark and juge that i have the "same level" like this White counterpart who had made a hard work for understanding Black conditions, or will they laught at me and make their best to show me how ignoring i am and how much i couldn't make this work ?FOR IF Whites can talk about Black in the university and other structures to their white counterparts when Blacks can't talk about Blacks nor even about White because they have to face a permanent trying to dismiss their work and even their presence, isn't it what we call "racisme" ? If this stance is not of a racist, then somebody come tell me how you call it ?Keep away from people who try to belittle your ambitions. Small people always do that, but the really great make you feel that you, too, can become great. MARK TWAIN.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-9900305213100470792008-03-15T00:55:00.000-07:002008-11-12T12:59:38.110-08:00Séminaire "Fuck My Brain" : Les Etudes Postcoloniales françaisesJe viens encore une fois exhorter les minorités visibles a s'intéresser sérieusement à la question de la "Race" en participant massivement aux conférences et séminaires qui en parlent. D'abord parce qu'il faut se dire que tout discours qui se tient sur la "Race" mérite débat, et ensuite parce que c'est là un moyen d'exposer son point de vue ainsi que de montrer que les minorités ont un avis sur leurs conditions de vie et sont capables de réflexion. Le séminaire "Fuck My Brain" de Marie-Hélène Bourcier dans les locaux de l'Ehess est un séminaire à même de favoriser cet échange de points de vue entre les minorités visibles, les non visibles et les différents ensembles majoritaires.<br /><br />Ceux qui ont assistés au séminaire du 13 Mars 2008 auront noté que ce séminaire engagé sur la "Race" et le racisme était loin d'être un séminaire uniracial au niveau de l'énonciation du discours sur la racialité. En effet, Maxime Cervulle ayant intervenu sur le thème de la "Blanchitude et hétérosexualité : des limites des approches analogiques et comparatives" ; j'ai de même abordé le thème " Les études postcoloniales Françaises et le regard Queer sur l'Identité Noire". Ceci témoigne non seulement d'un pluridiscours, mais aussi visibilise également la diversité des points de vue sur le racisme. Il montre que différents acteurs identitaires peuvent mener un regard croisé sur le racisme. En outre, le séminaire "Fuck My Brain" permet ce débat scientifique et non hiérarchique, qui laisse place à des réflexions non consensuelles suivies d'indications bibliographiques valables et intéressantes pour ceux et celles qui s'intéressent vraiment à la question.<br /><br />Avant de conclure, je voudrais insister sur le rassasiement : il ne s'agit pas de se rassasier vite quand de nombreux autres discours et point de vue méritent d'être énoncés, et d'autres démarches sont à entreprendre.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-82413953585508240462008-03-12T11:10:00.000-07:002009-05-07T17:30:31.447-07:00Scaring Darkness : Afraid Of The Dark<a href="http://1.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/R_NH65xMFBI/AAAAAAAAAKE/YqmnlDRYEFk/s1600-h/IMAG0014+-+Copie.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5184566673298691090" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_I7fFCyV2zpE/R_NH65xMFBI/AAAAAAAAAKE/YqmnlDRYEFk/s200/IMAG0014+-+Copie.JPG" border="0" /></a><br /><div><br /><div><strong>WHEN I WAS</strong> a child, i used to be afraid of the dark. I remember asking by brother and sister to come with me to the watercloset at night because i was afraid of some bad evil hiding in the dark and waiting for me. But one day i wake up with a urging need to go to the watercloset that sounded far away from my bedroom for the little child i was. I tried to wake up by sisters but they were horribly profoundly asleep. I couldn't stand it no more but nothing was really ashaming to me, even if i was still a child, than passing water on my bed or on my clothes. No matter what the reason will be because i couldn't reach the watercloset and my elder sister was asleep. That's when i come to make a real lesson for life.<br /><strong>AGAINST ALL ODDS</strong> and fears I took a large breath and went walking in the corridor that sounded endless, because it settled far away from my bedroom, this door of the waterclosets. The "march" to the watercloset sounded difficult to me, but the very test of opening the door was the most scaring when i got there. In fact, he was there, behind the door, or this is what I thougt. He waited on me, he was waiting for me to come, sneaking for my entering by the door. I was afraid, I was scared of him I had never seen, I was shaking but mainly I also was about to pass water on my body. If I hadn't been so ashamed of passing water on my body, I would have choosen to go back to my bedroom running, when I was going to the water closets with holding backs.<br /><strong>THAT'S WHEN I DECIDED</strong> and broke into the watercloset, walked to the toilet with the last holding backs i could, sat quickly and urinate. I felt good, i had made it, i had come to it. He was not there behind, he didn't waited on me, or he disappeared because he has been too scared of me. He knew i wouldn't give up the fight if we had to, I come over it, i made it by my own and i would never be scared of him again. I was really feeling upgrading proud inside me and a kind of congratulations for my achievement. It was the biggest one I'd never thought i would make it.<br /><strong>THAT'S WHEN I REALISE</strong> I got there, in the Dark. For it's the dark that scared me the most. But unintentionally, I went throught this dark without putting on the lights, something I could do because the ignitions where on the walls in three different parts (so that i couldn't miss it).<br /><strong>HAD I MADE IT</strong> deliberately, it sounded like. But if it has to be it, it might be uncounscioussly. But i had learn from that day, that the dark would be always scarefull to me if i hadn't fight with it. That's why I keep on fighting all the darks in my life till nowadays. Because i know they don't make me wick if i can strenghen from them, if I face them and subdue them.<br /><strong>DON'T EVER GIVE UP A BATTLE UNLESS YOU HAVE COMMITTED YOURSELF TO IT.</strong></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7863765924769794026.post-30144284974442629712008-03-03T14:55:00.001-08:002008-03-03T14:55:42.930-08:00Hillary, If Words Don't Matter, Then...<div xmlns='http://www.w3.org/1999/xhtml'><p><object height='350' width='425'><param value='http://youtube.com/v/8JscK9wXgpY' name='movie'/><embed height='350' width='425' type='application/x-shockwave-flash' src='http://youtube.com/v/8JscK9wXgpY'/></object></p></div>Unknownnoreply@blogger.com0