samedi 15 janvier 2011
DE RETOUR ! APRES QUELQUES MOIS D'ABSENCE
Après quelques mois d'absence sur le blog, me voilà de retour pour de nouveaux articles. Le but n'est pas d'être aussi régulière que les années précédentes, mais continuer à poster des articles qui peuvent vous intéresser et maintenir le crédo de l'instruction ensemble. Les critiques sont toujours les bienvenues. Bonne lecture à tous.
Helen SUZMAN
UNE FEMME QUI A LUTTE CONTRE L'APARTHEID en AFRIQUE DU SUD.
Hélène Suzman est née à Germiston, une petite ville minière près de Johannesbourg, le 07 Novembre 1917. Son père Samuel Gravonsky et son frère Oscar ont émigré de Klykoliai (un petit village juif aux abords de la Lituani) pour s'installer à Johannesbourg, dans le but d'éviter le recrutement pour vingt cinq ans de service dans l'armée tsarienne.
En Afrique du Sud, puisque les écoles anglicanes en ces temps sont peu disposées à accepter des enfants juifs, mais les écoles catholiques plus enclines, c'est au Couvent de Parktown qu'Hélène et Gertrude sa soeur seront inscrites.
De 1945 à 1952, Hélène Suzman est maître de conférence à Wits University, jusqu'à sa présentation aux nominations du parlement en 1953. Elle gagne l'élection dès le premier tour et représente Houghton. Le leader de la United Party qu'elle représente au parlement est alors J.G.N. STRAUSS. C'est le début d'une carrière politique où elle va utiliser la tribune parlementaire pour faire mettre en place des lois progressistes en faveur d'une égalité entre les Noirs et les Blancs sud africains. Elle sera membre du parlement de 1953 à 1989.
Hélène Suzman meurt en 2009 après avoir vécu la célébration de la fin de l'apartheid contre lequel elle a lutté en Afrique du Sud . Elle aura aussi connu la libération de Nelson Mandela avec qui elle a eu plusieurs entretiens. Unique femme parmi 165 membres du parlement pendant six ans, elle aura fait preuve de courage et de détermination.
Hélène Suzman est née à Germiston, une petite ville minière près de Johannesbourg, le 07 Novembre 1917. Son père Samuel Gravonsky et son frère Oscar ont émigré de Klykoliai (un petit village juif aux abords de la Lituani) pour s'installer à Johannesbourg, dans le but d'éviter le recrutement pour vingt cinq ans de service dans l'armée tsarienne.
En Afrique du Sud, puisque les écoles anglicanes en ces temps sont peu disposées à accepter des enfants juifs, mais les écoles catholiques plus enclines, c'est au Couvent de Parktown qu'Hélène et Gertrude sa soeur seront inscrites.
De 1945 à 1952, Hélène Suzman est maître de conférence à Wits University, jusqu'à sa présentation aux nominations du parlement en 1953. Elle gagne l'élection dès le premier tour et représente Houghton. Le leader de la United Party qu'elle représente au parlement est alors J.G.N. STRAUSS. C'est le début d'une carrière politique où elle va utiliser la tribune parlementaire pour faire mettre en place des lois progressistes en faveur d'une égalité entre les Noirs et les Blancs sud africains. Elle sera membre du parlement de 1953 à 1989.
Hélène Suzman meurt en 2009 après avoir vécu la célébration de la fin de l'apartheid contre lequel elle a lutté en Afrique du Sud . Elle aura aussi connu la libération de Nelson Mandela avec qui elle a eu plusieurs entretiens. Unique femme parmi 165 membres du parlement pendant six ans, elle aura fait preuve de courage et de détermination.
vendredi 26 juin 2009
samedi 4 avril 2009
Une femme Noire qui allaite un bébé Blanc !!!
A votre avis, une image favorable au métissage ?
Qu'en pense le blog Nubienne ? http://nubiennes.skyrock.com/77.html
L'analyse peut être poussée encore plus loin, mais je la trouve déjà intéressante.
samedi 21 mars 2009
Propos du Pap Benoît XVI sur le VIH-Sida en Afrique :
Abérration de l'église catholique ?
Le Pape Benoît XVI affirmait pour sa première visite officielle en Afrique, que le sida « était une tragédie que l'argent seul ne peut pas résoudre et pas davantage la distribution de préservatifs qui au contraire aggrave les problèmes ».
Ces propos du représentant de l'église sont la preuve que les propos des représentants de réligion ne sont pas toujours ceux qu'il faut suivre. Représenter un groupe de personnes, c'est prendre les meilleures décisions pour ces personnes et non pas se focaliser sur son nombril et viser des objectifs personnels ou religieux au dépend de leur bien-être. Lorsque la jeunesse n'est pas toujours à mesure d'avoir des cours d'éducation sexuelle et qu'elle découvre souvent dans le tas ses premières relations sexuelles, une telle affirmation est plus que monstrueuse, elle n'est pas fraternelle (un commandement de l'église) et n'exprime en aucun cas l'amour du prochain (un autre commandement de l'église). Mais alors, de quelle église parlons-nous ? De l'église cathologique ? Non. En fait, ce n'est pas l'église qui est en cause avec ces propos du Pape Benoît XVI, c'est le Pape lui-même. Et c'est à des moments pareils qu'il faut apprendre à faire la différence : les démagogues et "gourous" ne sont pas uniquement dans des "sectes". Ils font aussi partie des réligions moins stigmatisées comme étant des sectes.
Le Pape Benoît XVI me fait bien penser à un gourou, oui ! Un assassin aussi. Quelle mouche a bien pu le piquer de la sorte ? Que recherche t-il avec de tels propos ? Des fidèles qui sont déjà acquis à l'église catholique ou tuer ces fidèles avec des propos iréfléchis. S'il n'y gagne rien pourquoi dit-il des bêtises aussi graves ? C'est le danger du dogme et de l'égoïsme. S'il ne risque rien sous sa robe, il y'a beaucoup de femmes qui risquent gros dans les pays d'Afrique avec ces mêmes "attributs" perçus comme étant ceux de la féminité.
Combien de personnes meurent du VIH-Sida en Afrique, où la trithérapie n'est pas du donnée, pour tous les malades du Sida ? 22 millions. Et toutes ces familles qui subissent ce mal qu'ils ne peuvent soigner ni avec les plantes traditionnelles ni avec la médécine occidentale d'ailleurs ?Quelle belle idioties de jeter ainsi de nombreuses personnes catholiques dans la gueule du loup. On l'a bien vu avec la sexualité : nier que les adolescents ont des relations sexuelles n'empêche pas les adolescentes de tomber enceinte lorsqu'elles ont des rapports sexuels avec des hommes. S'il faut refuser les nouvelles technologies ou la médicine parce qu'il faut seulement se baser sur la foi pour vivre heureux, alors il devrait déjà abandonner la Papa Mobile lors de ses déplacements jugés "dangereux". Et ne pas utiliser non plus les nouvelles technologies pour propager ses idées mortelles (tiens, l'avion qu'il a utilisé pour aller en Afrique par exemple ! Et les médias aussi pour annoncer ses discours qui vont détruire des familles). D'ailleurs, quand il est malade, ne va t-il pas voir un médécin ? Si non, peut-être a t-il trouvé le remède au sida ? Mais alors, il devrait pouvoir les guérrir ces malades s'il a une autre solution plus efficace pour endiguer la propagation, ce devait être celle-là !
La religion est là pour servir les fidèles et non le contraire. Une religion qui tue, n'en n'est pas une : la religion catholique ne tue pas (puisqu'elle peut évoluer avec son temps, et n'est pas vouée à rester telle que dans les temps lointain où les problèmes sociaux étaient différents). Alors c'est le Pape qui n'en est pas UN. Non, mais dans quel monde sommes-nous !?
Que personne ne prête plus attention à toutes ces bêtises qu'il n'arrête pas de débiter depuis son "intronisation".
Le Pape Benoît XVI affirmait pour sa première visite officielle en Afrique, que le sida « était une tragédie que l'argent seul ne peut pas résoudre et pas davantage la distribution de préservatifs qui au contraire aggrave les problèmes ».
Ces propos du représentant de l'église sont la preuve que les propos des représentants de réligion ne sont pas toujours ceux qu'il faut suivre. Représenter un groupe de personnes, c'est prendre les meilleures décisions pour ces personnes et non pas se focaliser sur son nombril et viser des objectifs personnels ou religieux au dépend de leur bien-être. Lorsque la jeunesse n'est pas toujours à mesure d'avoir des cours d'éducation sexuelle et qu'elle découvre souvent dans le tas ses premières relations sexuelles, une telle affirmation est plus que monstrueuse, elle n'est pas fraternelle (un commandement de l'église) et n'exprime en aucun cas l'amour du prochain (un autre commandement de l'église). Mais alors, de quelle église parlons-nous ? De l'église cathologique ? Non. En fait, ce n'est pas l'église qui est en cause avec ces propos du Pape Benoît XVI, c'est le Pape lui-même. Et c'est à des moments pareils qu'il faut apprendre à faire la différence : les démagogues et "gourous" ne sont pas uniquement dans des "sectes". Ils font aussi partie des réligions moins stigmatisées comme étant des sectes.
Le Pape Benoît XVI me fait bien penser à un gourou, oui ! Un assassin aussi. Quelle mouche a bien pu le piquer de la sorte ? Que recherche t-il avec de tels propos ? Des fidèles qui sont déjà acquis à l'église catholique ou tuer ces fidèles avec des propos iréfléchis. S'il n'y gagne rien pourquoi dit-il des bêtises aussi graves ? C'est le danger du dogme et de l'égoïsme. S'il ne risque rien sous sa robe, il y'a beaucoup de femmes qui risquent gros dans les pays d'Afrique avec ces mêmes "attributs" perçus comme étant ceux de la féminité.
Combien de personnes meurent du VIH-Sida en Afrique, où la trithérapie n'est pas du donnée, pour tous les malades du Sida ? 22 millions. Et toutes ces familles qui subissent ce mal qu'ils ne peuvent soigner ni avec les plantes traditionnelles ni avec la médécine occidentale d'ailleurs ?Quelle belle idioties de jeter ainsi de nombreuses personnes catholiques dans la gueule du loup. On l'a bien vu avec la sexualité : nier que les adolescents ont des relations sexuelles n'empêche pas les adolescentes de tomber enceinte lorsqu'elles ont des rapports sexuels avec des hommes. S'il faut refuser les nouvelles technologies ou la médicine parce qu'il faut seulement se baser sur la foi pour vivre heureux, alors il devrait déjà abandonner la Papa Mobile lors de ses déplacements jugés "dangereux". Et ne pas utiliser non plus les nouvelles technologies pour propager ses idées mortelles (tiens, l'avion qu'il a utilisé pour aller en Afrique par exemple ! Et les médias aussi pour annoncer ses discours qui vont détruire des familles). D'ailleurs, quand il est malade, ne va t-il pas voir un médécin ? Si non, peut-être a t-il trouvé le remède au sida ? Mais alors, il devrait pouvoir les guérrir ces malades s'il a une autre solution plus efficace pour endiguer la propagation, ce devait être celle-là !
La religion est là pour servir les fidèles et non le contraire. Une religion qui tue, n'en n'est pas une : la religion catholique ne tue pas (puisqu'elle peut évoluer avec son temps, et n'est pas vouée à rester telle que dans les temps lointain où les problèmes sociaux étaient différents). Alors c'est le Pape qui n'en est pas UN. Non, mais dans quel monde sommes-nous !?
Que personne ne prête plus attention à toutes ces bêtises qu'il n'arrête pas de débiter depuis son "intronisation".
samedi 14 février 2009
"Dans la peau d'un Noir" : John Howard Griffin Versus "Agathe Cléry" - De la fiction à la réalité du Blackface
Le Blackface regroupe de manière générale, toute tentative de passer pour un Noir, par une personne non perçue socialement comme tel. Que cette tentative occasionne ou non une intervention médicale ou théâtrale sur l'aspect corporel, elle comprend des éléments individuels, sociaux, culturels, historiques ou psychologiques variés. Historiquement, de manière fictionnelle ou réelle, des personnes considérées comme Blanches ont tenté de « se mettre dans la peau d’un Noir ». Il existerait une sorte de désir du Noir, un désir de Blackface. Contrairement aux personnes qui vivent au quotidien « la condition Noire », le Blackface théâtrale ne dure qu’un certain temps (Lire Pap N’Diaye. 2008. La condition Noire. Calmann Lévy. 435 pages.). En quoi consiste t-il ? Qui peut le réaliser et que peut-on relever de son ancrage culturel dans la société ?
Aux Etats-Unis, dans le monde scientifique, Thomas Dartmouth Rice dit « Daddy Rice » d’origine anglaise, est considéré comme le père du Minstrel show états-uniens. Le Minstrel show, entendu comme un spectacle de music-hall où des acteurs Blancs sont maquillés de sorte à se présenter comme un Noir, et/ou à le représenter. En 1830, à travers un entracte humoristique, mais absolument pas raciste, il met en scène le mythe de Jim Crow. Nous sommes alors à Louisville, dans le Kentucky. Le mythe très connu des Africains Américains de la période, raconte l’histoire d’un esclave noir échappé et escroc appelé Jim Crow ( C’est plus tard, que le terme « Jim Crow » va servir à désigner la ségrégation raciale des années 1876- 1964 ). Le visage maquillé avec du liège brûlé, T.D. Rice performera le spectacle qui va donner naissance à l’industrie du Minstrel show du XIXème et XXème siècle. A cette époque, les États-Unis d’Amérique sont dans une affirmation de leur position dans le monde, et la classe moyenne Blanche réprimée est friande de ce type de spectacle.
En voulant faire un film consensuel sur la question du racisme institutionnel en France, avec « Agathe Cléry », Etienne Chatiliez a échoué à mettre autour de la même table pour en discuter les Blancs et les Noirs. (Pari parfaitement réussi à la séance débat du 22 Janvier 2009 au Cinéma Le Varlin de Grande-Synthe.). Il s’est attiré non seulement la foudre de personnes perçues comme Blanches, mais aussi celles de personnes considérées comme Noires. Sans pour autant que ces deux « parties » n'en discutent sereinement ensemble. Les français antiracistes, Blancs tout comme Noirs, ne se sont pas ralliés au regard général du film porté sur les Noirs. Le problème avec « Agathe Cléry », c’est que aborder la question du racisme est toujours chose délicate. Et trouver la balance et satisfaire tout le monde n’est pas chose aisée. Même si le Blackface n’est pas spécifique à la culture française, les réactions du public face au film sont un baromètre de l’évolution des mentalités autour du racisme institutionnel que vivent les personnes perçues comme Noires en France. Elles devraient aussi être une mesure de la prise de conscience d’une racialisation infériorisante des personnes Blanches aussi.
Aux Etats-Unis, dans le monde scientifique, Thomas Dartmouth Rice dit « Daddy Rice » d’origine anglaise, est considéré comme le père du Minstrel show états-uniens. Le Minstrel show, entendu comme un spectacle de music-hall où des acteurs Blancs sont maquillés de sorte à se présenter comme un Noir, et/ou à le représenter. En 1830, à travers un entracte humoristique, mais absolument pas raciste, il met en scène le mythe de Jim Crow. Nous sommes alors à Louisville, dans le Kentucky. Le mythe très connu des Africains Américains de la période, raconte l’histoire d’un esclave noir échappé et escroc appelé Jim Crow ( C’est plus tard, que le terme « Jim Crow » va servir à désigner la ségrégation raciale des années 1876- 1964 ). Le visage maquillé avec du liège brûlé, T.D. Rice performera le spectacle qui va donner naissance à l’industrie du Minstrel show du XIXème et XXème siècle. A cette époque, les États-Unis d’Amérique sont dans une affirmation de leur position dans le monde, et la classe moyenne Blanche réprimée est friande de ce type de spectacle.
En voulant faire un film consensuel sur la question du racisme institutionnel en France, avec « Agathe Cléry », Etienne Chatiliez a échoué à mettre autour de la même table pour en discuter les Blancs et les Noirs. (Pari parfaitement réussi à la séance débat du 22 Janvier 2009 au Cinéma Le Varlin de Grande-Synthe.). Il s’est attiré non seulement la foudre de personnes perçues comme Blanches, mais aussi celles de personnes considérées comme Noires. Sans pour autant que ces deux « parties » n'en discutent sereinement ensemble. Les français antiracistes, Blancs tout comme Noirs, ne se sont pas ralliés au regard général du film porté sur les Noirs. Le problème avec « Agathe Cléry », c’est que aborder la question du racisme est toujours chose délicate. Et trouver la balance et satisfaire tout le monde n’est pas chose aisée. Même si le Blackface n’est pas spécifique à la culture française, les réactions du public face au film sont un baromètre de l’évolution des mentalités autour du racisme institutionnel que vivent les personnes perçues comme Noires en France. Elles devraient aussi être une mesure de la prise de conscience d’une racialisation infériorisante des personnes Blanches aussi.
http://diasporasnoires.tmp31.haisoft.net/spip.php?article76
NB : Al Jolson dans "le chanteur de jazz" de 1927, donne une représentation intéressante du Blackface en matière de film parlant.
NB : Al Jolson dans "le chanteur de jazz" de 1927, donne une représentation intéressante du Blackface en matière de film parlant.
samedi 24 janvier 2009
Jo Ann Gibson Robinson (1912-1992)
Jo Ann Gibson Robinson, est une militante des droits civiques noirs aux Etats-Unis. Son activisme est intimement lié au boycotte des bus de Montgomery en Alabama. Parfois omise dans les discours sur ces boycottes, c’est pourtant une actrice importante de cette lutte noire non violente, puisqu’elle en est l’instigatrice.
Militante au sein de la NAACP
En 1955, lorsque Rosa Parks refuse de céder sa place dans un bus de Montgomery, Jo Ann Robinson est professeur d’anglais à l’université d’Alabama. Elle est aussi activiste du WPC ou Women’s Political Council crée en 1946, une branche de la NAACP. C’est aussi un membre du Comité d’Action Politique et Social de l’église Baptiste de l’Avenue Dexter où Martin Luther King, jeune docteur en théologie, vient d’être nommé pasteur.
Son rôle dans le boycotte des bus de Montgomery
Son engagement pour que les Noirs et les Blancs puissent s’asseoir où ils veulent dans les bus commence à partir de 1949. A cette date, elle est agressée verbalement par un chauffeur de bus parce qu’elle s’est assise dans une place à l’avant du bus (qui était vide et en priorité réservé aux blancs). Cet incident va la décider à devenir membre du Women’s Political Council de Montgomery. L’association est présidé par Mary Fair Burks, qu’elle remplacera en 1950. A travers la WPC particulièrement orientée sur l’abus dans les bus, elle va lutter pour que les compagnies emploient des chauffeurs noirs mais aussi pour que les chauffeurs de bus soient courtois envers tout le monde (sans distinction raciale).
Le 01 Décembre 1955, lorsque Rosa Parks est arrêté parce qu’elle refuse d’obéir au chauffeur de bus qui lui demande de quitter son siège, Jo Ann Robinson lui demande la permission de lancer un appel au boycotte des bus. Avec son accord, elle veille toute une nuit avec d’autres militants pour réaliser les 35 000 tracts qui seront distribués le lendemain dans les lycées et universités. Le révérend L. Roy Bennett l’aide pour la distribution, parce qu’il veut lui éviter d’être sanctionnée, voire perdre son poste à l’Alabama State College si son action devait lui attirer des ennuis. A la suite des tracts qu’ils partagent, de nombreuses personnes participent au boycotte programmé des bus du 05 Décembre 1955. C’est un succès, et les membres de la NAACP décident de lui donner plus d’ampleur. La MIA ou Montgomery Improvement Association est créé, et Martin Luther King prend la tête de l’association pour diriger les premières manifestations noires non violentes de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique.
Le boycotte des bus suite à l’arrestation de Rosa Parks a duré 382 jours.
Militante au sein de la NAACP
En 1955, lorsque Rosa Parks refuse de céder sa place dans un bus de Montgomery, Jo Ann Robinson est professeur d’anglais à l’université d’Alabama. Elle est aussi activiste du WPC ou Women’s Political Council crée en 1946, une branche de la NAACP. C’est aussi un membre du Comité d’Action Politique et Social de l’église Baptiste de l’Avenue Dexter où Martin Luther King, jeune docteur en théologie, vient d’être nommé pasteur.
Son rôle dans le boycotte des bus de Montgomery
Son engagement pour que les Noirs et les Blancs puissent s’asseoir où ils veulent dans les bus commence à partir de 1949. A cette date, elle est agressée verbalement par un chauffeur de bus parce qu’elle s’est assise dans une place à l’avant du bus (qui était vide et en priorité réservé aux blancs). Cet incident va la décider à devenir membre du Women’s Political Council de Montgomery. L’association est présidé par Mary Fair Burks, qu’elle remplacera en 1950. A travers la WPC particulièrement orientée sur l’abus dans les bus, elle va lutter pour que les compagnies emploient des chauffeurs noirs mais aussi pour que les chauffeurs de bus soient courtois envers tout le monde (sans distinction raciale).
Le 01 Décembre 1955, lorsque Rosa Parks est arrêté parce qu’elle refuse d’obéir au chauffeur de bus qui lui demande de quitter son siège, Jo Ann Robinson lui demande la permission de lancer un appel au boycotte des bus. Avec son accord, elle veille toute une nuit avec d’autres militants pour réaliser les 35 000 tracts qui seront distribués le lendemain dans les lycées et universités. Le révérend L. Roy Bennett l’aide pour la distribution, parce qu’il veut lui éviter d’être sanctionnée, voire perdre son poste à l’Alabama State College si son action devait lui attirer des ennuis. A la suite des tracts qu’ils partagent, de nombreuses personnes participent au boycotte programmé des bus du 05 Décembre 1955. C’est un succès, et les membres de la NAACP décident de lui donner plus d’ampleur. La MIA ou Montgomery Improvement Association est créé, et Martin Luther King prend la tête de l’association pour diriger les premières manifestations noires non violentes de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique.
Le boycotte des bus suite à l’arrestation de Rosa Parks a duré 382 jours.
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