dimanche 18 mai 2008
Auteurs surplombant
Un Noir ne se perçoit pas seulement comme « Africain » ou « Noir », il peut aussi se percevoir ethniquement. Cette perception ethnique peut être d’autant plus forte, s’il a conservé ses liens et est resté en phase avec son ethnie locale dans un pays d’Afrique. (L’instruction de l’historienne Jeanne-Marie Kambou dans « Mémoire entre deux rives », un film Frédéric Savoye et Wollimité Sié Palenfo, sur le maintient des coutumes Lobis est intéressant à ce titre). Il montre que de nos jours, un « Africain » ne se perçoit pas seulement comme un « Africain », mais qu’il peut aussi se percevoir de manière ethnique. Les moyens de transports et de communication permettent en vérité d’effectuer des retours fréquents, voire périodiques, à ceux qui le peuvent et désirent maintenir des liens avec leur communauté ethnique en Afrique. Ceci pour dire, que la perception ethnique ne disparaît pas forcément, parce qu’une distance s’est installée entre un individu et sa communauté ethnique. C’est à cause de la perception ethnique, que le terme globalisant de Noir est un terme à évaluer dans tout ce qu’il peut comporter d’avantageux. Le terme Noir n’est pas un terme banal qui sert seulement à stigmatiser ou inférioriser et englober. Il peut aussi servir à lutter et à libérer des idées reçues autour du concept Noir, la personne qui est perçue publiquement comme Noir. Le concept peut effectivement être utile à contenir les préjugés que le terme Noir comporte. En effet, utiliser le terme Noir dans un discours scientifique par un érudit blanc majoritaire en France, est une démarche délicate et obtuse, quand peu de minorités noires ont la possibilité effective de s’en entretenir. La démarche est souvent figeante, lorsque les personnes perçues publiquement comme noirs, n’ont pas recouvré une légitimité pédagogique et institutionnelle à étudier et discourir sur une certaine Identité dite « noire » 1. Le terme Identité est en majuscule pour signifier qu’elle peut être multiple et ne se cantonne pas à un seul élément ou une seule donnée, en dehors du fait que « l’identité est contextuelle et fluctuante. Elle n’est pas figée, mais en plus elle peut être multiple. Car en France, les études sur l’identité noire ne sont pas encore menées par les Noirs, de manière significativement équivalente institutionnellement à celle d’érudits occidentaux blancs légitimités.
NB : Le terme Identité est en majuscule pour signifier qu’elle peut être multiple et ne se cantonne pas à un seul élément ou une seule donnée, en dehors du fait que « l’identité est contextuelle et fluctuante. (Warnier Jean-Pierre. 2004. La mondialisation de la culture. Paris : La Découverte. Page9
mercredi 23 avril 2008
Mort d'Aimé Césaire : Jeudi 17 Avril 2008

Les Noirs peuvent lui rendre l'hommage qu'il mérite, au vu des discours sur l'"immigraiton", bref sur les "Noirs" en métropole en général. Soixante dix ans après Cahier d'un retour au pays natal et cinquante huit ans après le Diccours sur le Colonialisme, si la majorité de la classe politique et la totalité de ces personalités qui se sont déplacées à ses obsèques avaient réellement compris et reconnu la valeur de sa lutte comme on tend a vouloir le faire croire, certaines questions identitaires ne se poseraient plus de nos jours en France. Félicitations au Ministère de l'Identité Nationale" ! Longues Vie à toi Césaire, car les Grands Hommes ne meurent jamais !
samedi 12 avril 2008
Afrique 50
Afrique 50
Vidéo disponible sur youtube
jeudi 10 avril 2008
VAGINAL DAVIS
- Ceux dirigés par Vaginal Davis même:
Designy Living en 1994
Three Faces Of Women en 1994 également
The White To Be Angry en 1999.
- Deux films dirigés par Bruce LaBruce :
Super 8 1/2 en 1994
Hustler White en 1998 en codirection avec Rick Castro.
- Une série télévisuelle :
Tales of The City en 1993.
- Et quatre autres films :
Lived Nude Girl en 1995 dirigé par Julianna Lavin
Can I Be Your Bratwurst, Please en 1999 dirigé par Rosa von Praunheim
Beyond Lovely en 2005 dirigé par Hilary Goldberg
The Lollipop Generation en 2008 dirigé par G. B. Jones.
Mais il est mieux enocre de se déplacer à ses conférences et d'assister à ses spectacles car une performance ne vaut que d'être vécue et non racontée.
Lire l'article Vaginal Davis au Palais de Tokyo sur That's All Black Quare à http://blackqueer.blogspot.com/
samedi 29 mars 2008
Conférence en l'honneur de Fatou SOW à Paris Didérot-Paris7

Le vendredi 28 Mars 2008 s'est tenu à l'université Paris Didérot-Paris 7, au niveau du site Javelot dans la salle des thèses au 2è étage, une conférence en l'honneur de Fatou Sow. La conférence a permi à Thérèse Loco de d'intervenir sur "Comment être féministe en Afrique ?", et Fatou Binetou Dial toujours par rapport au continent Africain d'intervenir sur "Quand le couple fait des histoires ! Histoires matrimoniales et rapports de couple à Dakar". Pascale Barthélémy quand à lui a intervenu sur "Education et féminisme". Faranirina Rajaonah dans la première partie de la matinée était en effet la présidente de séance.
Prévu dans l'après-midi, avec comme présidente de séance Dominique Fougeyrollas, Patricia McFadden intervint sur "Challenges and Prospects for the Contemporary African Féminist Movements : Focus on Southern Africa" où le terme womansim est abordé en rapport avec l'identitié nationale et le nationalisme. Sonia Dayan-Herzbrun sur "Genre et Sciences Sociales en Afrique. Epistémologie et politique" aura fourni une bibliographie importante sur le thème de la parole aux femmes d'Afrique parmis laquelle Awa Thiam. La Parole aux Négresses. Cet apport bibliographique devait alors permettre de saisir l'impact de la prise de parole politique à la fois sexuée et genrée en "Afrique". Elle devait signaler combien la plupart des auteurs en sciences sociales sont des hommes au moment où Fatou SOW décide de se lancer dans cette branche. Le but de son intervention était de pointer ce que la domination avait de matérielle et de politique. Le terme d' "hégémonie " de Grasmci ne sera pas en reste dans cette intervention qui aborde aussi la déconstuction du discours colonial en analysant la violence politique, économique et sociale qui s'y rattache. Octave Manoni sera cité, Frantz Fanon et d'autres pour mettre en lumière combien la colonisation a conduit à une prolétarisation des hommes et a exclut ausi les femmes, d'un certain point de vue. Le voeux de l'intervenante est d'oeuvrer à une restauration des femmes Africaines dans les récits du passé, et les analyses du présent.
Patricia Hill Collins à Paris Didérot-Paris7
Ensuite, Patricia Hill Collins a intervenu à son tour sur The Futur of Black Feminism avec beaucoup d'aisance et de mesure dans ses mots, car les mots ont bien un sens qu'il ne faut pas sous-estimé. En effet elle a expliqué à l'assitance pourquoi le titre original "United States Black Feminism" a été changé en "How United States Black Feminism is Being Eclipsed and How Can We Get It Back ?" En fait, c'est pour souligner que le fait de peindre une image pragmatique est différent de peindre une image sombre de l'état des choses. Son intervention a été selon nous très bien structurée et les ponctuations humouristiques n'étaient pas sans rendre agréable l'intervention qui a évolué en es trois parties : 1) Introduction : United States Feminism 2) Some Catalysts : où les termes Disconnected, Containment, Invisibilty sont utilisés respectivement pour parler de la pensée et de l'activisme féministe Black, de la place des féministes Black dans l'académie à propos de la politique de la représentation aux Etats-Unis.
La troisième et dernière partie 3) Directions a abordé les nationalisme du féminisme, la communauté de travail, le programme des problématiques sociales du féminisme genré. Ce fût l'occasion pour elle de donner un aperçu sur le féminisme moderne d'aujourdui de 1960 à 1970. En effet, la problématique principale consistait à donner les arguments pour une déconstruction du fait que le "féminisme" revient à une certaine sorte de "nationalisme" qui construit un groupe à part.
Le Professeur Paula Bachetta et le collectif Dawe
Le Professeur Paula Bachetta était de la partie bien qu'elle n'a pas fait d'intervention. En effet, la veille elle avait tenu une conférence dans le cadre de "Féminist of Color, Queers of Colors" où une projection filmique a permis de s'informer sur la manière dont la diaspora Indienne lorsqu'elle "devient" homosexuelle, manage cette nouvelle donne lorqu'elle retourne au pays. En effet, la question à savoir comment ne pas avoir a choisir entre l'"indianité" et l'homosexualité a été embrassée à travers le terme Kusch qui veut dire en Indien "Gay". Au cours des discussions qui n'ont pas manqué dans la conférence tenue par le collectif Dawe, il fût noté qu'en France comme aux Etats-Unis, il y'a eu un effacement des femmes non-Blanches, des féministes non-Blanches que je qualifierai d'institutionnel. Les images d'Angela Davis, June Jordan... dans "A Place of Rage", dans le cadre de "don't you idolize the diction of the powerful" à l'ehess le vendredi 27 Mars aura occasionné le rassemblement d'un grand nombre de minorités.
lundi 24 mars 2008
Thomas Sankara : Afro-optimiste, anticolonialiste
http://www.dailymotion.com/video/x2nm6l_thomas-sankara-2_politics
http://www.dailymotion.com/video/x1c4rx_tsankaraconference-de-presse-1984_news
http://www.dailymotion.com/video/x1a3uf_discours-de-t-sankara-4-aout-1987-1_news
Pub Handicap International - 25 ans
Pub Handicap International - 25 ans
Vidéo envoyée par shinjet sur youtube
Nouvelle Publicité d'Handicap International pour leur 25 ans
LE CORPS NOIR une fois encore, est utilisé pour suggérer le "handicape" comme étant l'apanage des Noirs et plus généralement du continent Africain. N'est-ce pas ? En effet, à la simple question à savoir : " Pourquoi n'avoir pas préféré une actrice blanche de peau ?" nous remarquons que la réponse est simple. Du moins, semble t-il. Il est plus habituel de voir des images de guerre et de pauvreté sur le continent Africain, dans les médias et la publicité. Ce qui explique qu'il est plus facile de suggérer qu'agir "partout" où le handicape se trouve, se résume à agir essentiellement en faveur de ce concept visible qu'est ce corps "Noirs" dans la présente publicité. Effectivement il faut agir partout où le handicape se trouve. Aussi faudrait-il commencer par ce handicape du regard publicitaire qui participe à une discrimination latente des minorités visibles noires en stigmatisant ainsi le corps Noir.
LES "NOIRS" NE SONT PAS tous handicapés : car oui, c'est que suggère cette publicité. Et l'Afrique n'est pas plus un continent de guerre qu'un d'autre continent Occidental qui soutient souvent les guerres tribales ou de colonisation de notre époque. En "Afrique" il existe de nombreux pays, et parmis ces pays il existe des pays en paix. Je revendique donc des images plus soucieuses de ces préjugés raciaux et racialisants, qui tiennent de plus en plus compte d'une diversification de la thématique.
SUGGERER AUSSI FORT (si ce n'est affirmer) de nos jours, le "misérabilisme" comme étant "Noir" dans la publicité contemporaine est une nouvelle forme de racisme, lorsqu'elle ne sort pas des thématiques habituelles de la guerre, de la faim, de la souffrance, bref le "handicape" en général.