lundi 13 octobre 2008

Si je ne pouvais écrire je serais muet Condamnés a la violence dans la dictature du secret

Ces paroles de kerry James confirment combien l'écriture est un exutoire. Mieux vaut les mots que la violence qui détruit.
Kerry James, Zaho, Grand Corps Malade. "Je m'écris".

"Si je ne pouvais écrire je serais muet
Condamnés a la violence dans la dictature du secret
Submergé par tout ses sentiments sans mots
Je m'effacerais comme une mer sans eau
Ma vie ne serait pas la même
Aussi vrai que j'aurais pût prendre la tienne" Kerry James.
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Dans le fond, est-il possible d'empêcher quelqu'un d'écrire ? Il semblerait que cela ne soit pas possible. Pourquoi ? Parce qu'il existera toujours un moyen de se faire entendre, sinon plusieurs. Il est vrai que l'on peut empêcher une peronne d'accéder à certaines formes d'écriture, voire à certains moyens d'expression. Mais c'est malheureusement (ou Heureusement ) pendant un certain temps, une certaine période. Car "la roue tourne"(Zaho) . La preuve pour les Noirs, est Barak Obama qui est devenu aujourd'hui le Président des Etats-Unis. Cette réalité n'aurait pas pu être imagée par Martin Luther King, comme possible en 2008. Qui aurait cru ? Le temps opère parfois des changements, plus vite qu'on ne le croit. Du coup il permet des choses plus tôt que prévu et donne des possibilités inimaginées.
Il existe plusieurs moyens pour se faire entendre, tant que les idées sont là et qu'il y'a une volonté de les partager. Si on peut empêcher de s'exprimer, on ne peut pas empêcher de penser. Et tant qu'il y'aura des choses à transmettre, il sera toujours possible de transmettre à un moment ou à un autre. Parfois, ce n'est qu'une question de temps, et je sais combien la patience est la vertue des "opprimés".