I_Motivations pour le sujet :
"Verrouillage dans une relation antagoniste"
"S'éverture à être à la fois européen et noir requiert des formes particulières de double conscience" nous dit Paul GILROY. Il entend par là, entre autre, que "Les Anglais noirs d'aujourd 'hui, commeles Anglo-Africains des générationsprécédentes et peut-être comme tous les Noirs d'Occident, sont pris entre (au moins) deux grands assemblages culturels qui ont tous deux évolué avec la marche du monde moderne qui leur a donné forme et ont adopté de nouvelles configurations. Ils demeurent à présent verrouillés comme en symbiose dasn une relation antagoniste marquée pr le sybolisme des couleurs, lequel rendorce la puissance culturelle manifeste du manichéisme qui constituait leur dynamique centrale - noir et blanc." (GILROY 2003 : 16). Nous souhaitons en effet, traiter à travers l'article qui porte sur une "Rencontre du 10 Mai avec BLANCHARD Pascal dans les locaux de la LBDM" de "la double conscience" en expliquant ce que nous y entendons ; mais aussi du "symbolisme des couleurs" dans notre perception de nous-même et de notre rapport à la rencontre. Pour traiterces thèmes, nous adopterons une démarche qui pourrait êtr qualifié d'autobiographique sur certains points ; car nous souhaitons fournir nos sentiments de départ avant la rencontre, expliquer ce que nous pensons en avoir retenue de son déroulement, et analyser ce que nous en avons pensé au sortir. Nous appuierons nos assertions, de temps à autre d'apports documentaires. Toutefois, nous souhaiterons expliquer de suite pourquoi une démarche autobiographique nous a semblé pertinente pour approcher l'article.
Relativiser la théorie
La démarche autobiographique nous a semblé la plus pertinente pour traiter ce sujet d'abord parce que "parler autobiographiquement permet de relativiser le principe d'autorité que confère la théorie" (BOURCIER 20005 : 13). Nous ne souhaitons pas généraliser notre situation à un ensemble d'acteurs étudiants "Noirs" ou pas. En effet, le choix de ce type d'approche s'explique par une relation à la théorie en général, où nous avons conscience que "le personnel est politique"(slogan du mouvement des femmes en Europe), c'est à dire qu'il n'existe pas de sujet neutre quand à certaines questions de "regard culturel". Nous avons conscience que notre couleur de peau joue sur nos questionnements contemporains, et qu'elle peut aussi jouer sur les réponses que nous pourront y apporter, bien que ( ou puisque) nous sommes un sujet "postcolonial Noir". En effet, "pas de démarche culturaliste qui ne considère la question du sujet comme tout aussi importante que celle des objets d'investigation, qui ne voit que l'une et l'autre sont, voire doivent être liées." (BOURCIER 2005 : 12) C'est pourquoi, dans le but de respecter cette démarche dite "culturaliste", en espérant délimiter "la question du sujet" nous souhaitons nous situer par rappport au sujet que nous abordons, puisque "le personnel et la théorie sont politiques". Nous n'énoncerons cependant que les éléments que nous jugeons pertinents pour l'article. Néanmoins, nous souhaitons déjà expliquer que l'emploi du pronom personnel "nous" est préféré au "je" pour des questions d'habitude rédactionnelle.
"Le personnel est politique"
Nous sommes de nationalité française et burkinabé, noire de peau. Nous appartenons à une ethnie appelée les Lélés au Burkina Faso qui est une ancienne colonie française. Nous nous identifions aussi bien comme française, qu'aux Lélés. En effet, n'est-il pas "plus pertinent de parler d' "identification" lutôt que d'identité" ( WARNIER 2004 : 9) ? C'est à ce titre que nous nous istuons par rapport au thème comme sujet "postcolonial noir transculturel" ( GILROY 2003 : 15-69). En effet, nous essayons de concilier deux conceptions du monde (Lélé et français), en tentant de nous positionner dans un "espace intermédiaire" tel qu'identifié par Paul GILROY. Mais il nous emble parfois que si on ne nous "repositionnne" pas, nous ommesparfois à l'origine de nos "regards racialisants" dans certains contextes. Aussi, puisque "l'articulation des textes avec une histoire politique est pourtant fondamentale. Elle seule explique comment s'est constitué un regard" ( DE CERTEAU 1993 : 67), nous allons aborder les "représenations historiques et coloniales auxquelles nous avons fait appel pour répondre au questionnement suivant : " " A partir de quel moment est-on un "eux" ?"(une des questions de la rencontre du O8 Mars 2007) dans le regard d'autrui ; qui constitue la trame charnière de l'analyse de la rencontre . Pour la même raison, dans le rapport à l'écriture de l'article, nous réemploierons les termes de "Noir" et de "Blanc" pour permettre de "nous replacer dans l'esprit du temps" (BLANCHARD, MANCERON, DEROO 2001 : 9) quand cela s'avère utile, pour réinvoquer " l'inventaire des représentations " racialisantes qu'ils contiennent.
II_Sentiments avant la rencontre
Le 1O Mai 2007 lorsque nous nous rendions à la rencontre dans les locaux de la LBDM (Les Bâtisseurs de Mémoire) à Paris, nous avions au préalable des craintes quand à la rentabilité financière de notre déplacement, mais aussi par rapport à l'obtention d'une réponse à une question qui nous tenait particulièrement à coeur. Nous parlons notamment de celle àsvoir "quand estce que l'on est un "eux", dns notre cas un "Noir" dans le regard métropolitain contemorain. Nous souhaitions la poser à BLANCHARD Pascal, un auteur historien connu en france pour être interessé par "l'idéologie des représentations coloniales" dans le monde postcolonial. Nous nous posions ds questions cependant sur la possibilité que cette rencontre soit effective, parce que préalablement, celle prévue dans les locaux de l'université de Paris1- Panthéon Sorbonne le 08 Mars 2007, n'avait pas pu avoir lieu.
Pour des raisons de contraintes horaires, le déplacement n'avait pas pu se faire du côté de l'historien BLANCHARD Pascal. Alors, nous nous demandions si notre déplacemnt ne serait pas uneperte financière, car nous habitons le nord de la France, à Dunkerque. Financièrement le trajet coûte assez cher pour un étudiant de notre trempe, et s'y rendre pour une heure, soit le temps d'un prévu de la rencontre, était un choix financier à réaliser. Par ailleurs, les contraintes horaires de la compagnie de voyage SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer), nous obligeaient à arriver largement en avance, et donc de partir tôt du nord pour la capitale. Mais nous étions au moins certaine ainsi de retrouve l'emplacemnt de l'adresse que nous avions, avant l'heure dela rencontre. Ce dernier paramètre du déplacement augmentait nos craintes quand à une annulation de la rencontre. Aussi, la veille nous étions nous convaincu finalement d'envoyer un courrier electronique pour assurer de notre présence à la rencontre, fixée quelques trois semaines avant. La crainte de l'annulation de la renconte ne s'expliquait pas uniquement par le volet financier. Il s'explique aussi par la possibilité d'un manque d'intérêt qui serait donné à l'entretient, du côté de l'historien. Car pour nous, l'entretient était une aubaine pour trouver des réponses "posées" d'un professionnel sur des questionnements on ne peut plus existentielles sur certains bords. Mis s'il était important pour moi, il n'était pas certain qu'il en soit ainsi pour l'historien. Nous avions évalué la possibilité de trouver des réponses, et celle de ne pas en avoir, et avons pris le risque du déplacement, jugé inférieur face à notre besoin de réponse et à la probabilité d'en avoir. "Cependant, à où ds dusciyrs racistes, nationalistes ou ethniquement absolutistes orchestrent les raports politiques de sorte que ces identités apparaissent mutuellement exclusivess, le fait de se positionner dans un espace intermédiaire ou d'essayer de démontrer leurs continuités a été considéré comme un acte de provocation, voire de dissidence - un geste d'insubordination politique" ( GILROY 2003 : 15) affirmait Paul GIlROY sur le fait de "s'évertuer à être européen et noir à la fois".
A cause du "symbolisme des couleurs (...) - noir et blanc" (GILROY 2003 : 15) nous espérions que notre futur interlocuteur ne considèrerait pas notre attitude comme "un acte de provocation voir de dissidence". Parce que nous avions déjà eu une discussion avec une de nos connaissances, sur notre voeux de faire des "études culturelles" dans le "postcolonialism studies". Cette discussion qui fût houleuse,nous a affligée, ainsi qu'elle nous a fait prendre conscience que nous n'étions peut-être pas perçus comme un étudiant comme les autres. Et ceci malgré nous, dns le sens péjoratif quand aux choix que nous faisions. " Que veux l'homme ? Que veux l'homme noir ? Dussé-je encourir le ressentiment de mes frères de couleurs, je dirai que le Noir n'est pas un homme." ( FANON 1952 : 6). " Que puis-je être alors ?" nous nous sommes demandés.
III_ Sentiments pendant la rencontre
La rencontre a eu lieu. Si on peut le qualifier ainsi, puisque nous avons réussi à nous présenter à l'historien ainsi que mettre un visage sur son nom (nous avions déjà vu une image de lui, mais ce n'est pas la mêm chose que de voir la personne même). Mais l'entretient lui, n'a pas eu lieu. Nous sommes arrivé en avance devant le bâtient que nous avions identifié comme le numéro indiqué dans l'adresse. Seulement, deux bâtiments portaient le même numéro, et notre sens de l'observation ne nous a pas permis de le remarquer. Peut-être était-ce le stress ultérieur à l'entretient qui est en cause. Toutefois, nous avions essayé de joindre l'historien sur un numro de téléphone comme il avait été dit, en espérant avoir des indications sur le lieu. Plus tard, au cours de la rencontre, il nous aura renseigné sur le fait que le numéro detéléphone que nous vios, ne devait pas être le bon. Seulement, nous avions perdu une vingtaine de minutes à attendre, avant de lever les yeux et remarquer le vrai bâtiment adjacent. La rencontre devait maintenant se dérouler en quinze minutes. Ce qui n'était pas les conditions idéales, pour un entretien qui devait faire l'objet d'une évaluation ; ni un entretient sur lequel nous espérions pour trouver des réponses à nos questions.
Par suite, lorsque nous avons indiqué que nous venions de Dunkerque pour l'entretient , en réponse à un questionnement sur notre provenance pour la rencontre, il nous a été donné "Le Paris Noir" en guise d'excuse. Cet ouvrage nous a soulagé sur le coup, sur le fait que malgré tous nos efforts nous ne nous étions pas déplacée en vain. Nous savions en effet, en ce qui concerne l'ouvrage, qu'il était en rupture de stock puisuqe nous avions essayé de l'acheter en début de deuxième semestre. Mais quand est-il réellement de nos sentiments, quelques heures, puis quelques jours plus tard ?
IV_ Sentiments après la rencontre
"Le symbolisme des couleurs"
De nos jours, nous dirons que nous aurions préféré avoir un entretient et des réponses à nos questions, plutôt qu'un ouvrage. Parce qu'au sortir de la rencontre, nous nous sommes posé encore plus de questions sur les sentiments de l'historien quand au but de notre notre entreprise. Devions-nous concevoir que c'est un manque de chance, ou un numéro de téléphone mal noté, ou le manque d'observation sur les bâtients environnants qui nous a empêché de réaliser la rencontre ? Ou la mécompréhension sur l'intérêt que nous portions à l rencontre, de la art de l'historien ? Nous avions espéré ressortir de la rencontre plus légère, par une meilleure compréhension aiguillée de l'auteur, et nous en sommes ressortis pus aloursdies. Pourquoi n'avoir pas retentée l'expérience un autre jour, puisque l'historien semblait prêt àle faire ?
Nous pensons que le "symbolisme des couleurs" noir et blanc dela pigmmentation y est pour quelque chose. Nous ne pouvions pas nous permettre financièrement de retenter l'expérience, mais notre espoir d'un raport "naturel" entre un porfessionnel et un étudiant, hors du "symbolisme" avait été ébranlé aussi au sortir de la rencontre. Nous nous sommes surpris à nous reposer la question du regard "politique" que ce dernier pourrait porter à notre entreprise. Nous reconnaissons que c'est à cause de la pigmentation blanche de la peau, que nous nous sommes dit : qu'être historien n'empêche pas d'avoir un "regard culturel" ; puisque après tout il est "Blanc" et nous sommes "Noir", il pourrait penser la même chose que ce que nous a dit l'une de nos connaissances, comme nous l'expliquerons à la suite. Sans le savoir, nous étions en train de faire l'expérience de notre "double conscience" culturelle. Puisque nous resquestionnions l'histoire de la colonisation dans notre rapport à un historien, et qu'en même temps nous savions pour notre part que nous ne nous percevions pas spécialement comme le "Noir" de l'époque coloniale. C'était donc nous qui manifestions un regard "racialisé" sur la rencontre qui apparaît s'être déroulée de manière on ne peut plus saine. Pourquoi ?
"Sujet abject"
Ce "regard culturel" que nous avions était peut-être dû au fait que : "Traiter une ersonne déviante sous un rapport comme si elle l'était sous tous les rapports, c'est énoncer une prophétie qui contribue à sa propre réalisation. Ainsi se mettent en branle divers mécanismes qui concourentà modeler lapersonnesur l'image qu'en ont les autres. " ( BECKER 1985 : 57) En effet, quelques mois avant, nous avions eu une discussion houleuse avec une de nos connaissances à pigmentation blanche de la peau, sur notre voeu de faire la Recherche en Etudes Culturelles sur le regard postcolonial". A la suite de cette discussion, cette dernière nous a accusée de ne pas aimer la France our vouloir faire "ce genre d'étude" où on se replonge dans la colonisation entre autre, et que nous devrions la quitter. Ce qui nous a affligé.
"Que nous apprennent ces résisances vis-à-vis des cultural studies, non tant pour les définir que pour en cerner plusieurs entrées significatives ? On y retrouve des objets "sales" : la culture populaire, la télévision, quand ce ne sont pas les sujets eux-mêmes qui sont abjects : les pédés, ls ouines, les trans, les déviants du genre, le sexe." ( BOURCIER 2005 : 26). Nous ne pourrions affirmer avec certitude de l'idée que se faisait cette personne surle "postcolonialism studies", mais nous savons que nous nous sommmes sentie "sale" à ses yeux. Nous avons eu la mauvaise impression d'être "abject" pour que l'on veuille que nous quittions la Frache. Cette idée, nousla craignions dans le regard de l'historien, si celui-ci percevait plus du "politique" dans nos questions qu'autre chose. Nous le craignions encore à la sortie de la rencontre puisque aucun échange n'a eu lieu, et que nous n'avons pas pu nous faire une idée de quoi que ce soit.
"Am I That Name ?"
Au terme de notre article, nous pensons que la réponse à la qustion à svoir : " A partir de quel moment est-on un "eux" (...) ?" comporte deux entrées. En effet, autrui nous constitue en un "eux" lorsqu'il donne une tournure politique à un questionnement qui ne se présente pas de la sorte ( tel que le fait l'une de nos connnaissances, en interpellant l'identité nationale quand au droit, ou à la possibilité de réinterroger le regard postcolonial. ), ou qui n'a pas l'intention de se présenter de la sorte. Mais si autrui peut nous constituter enun "eux", nous pouvons nous aussi être à l'origine de notre propre constitution en un "eux", eu égard aux souvenirs de certains affrontements. Nous rentrons alors dans le jeu du "symbolisme des couleurs". C'est à partir de ce moment où on est perçu comme tel, mais aussi, où nous nous percevons comme tel, que nous devenons un "eux". C'est-à-dire un "Noir", plutôt qu'un sujet "postcolonial transculturel Noir". En effet, " Am I That Name ?" ( RIDLEY 1988 ), c'est-à-dire ce que nous chosisonns d'être, plutôt qu'un "Noir", une "couleur" ?
Cette rencontre (et l'article qui en a résulté)a été réalisé dans le cadre du séminaire "Introduction aux Cultural Studies/Etudes Culturelles" de DI LORENZO Rita et Pascal LE BRUN-CORDIER.
samedi 10 novembre 2007
Rencontre du Jeudi 08 Mars 2007 avec Pascal BLANCHARD
Choix de questions :
- Nous savons que vous êtes président de l'ACHAC (Association Connaissance de l'Histoire de l'Afrique Contemporaine). Pour connaitre l'Afrique contemporaine, au vu du nom de votre association, il semblerait qu'il ait fallu connaître l'Occident. Croyez-vous que pour connaître l'Occident contemporant, il faille connaître l'Afrique ? Pourquoi ?
- Croyez-vous que le Noir soit voué à être raconté et à ne jamais se raconter lui-même ? Michel De Certeau, en effet, dans La culture au pluriel (1993 : 28) nous dit que "Ce qui fait autorité dans une société prend ces deux figures : des discours (des oeuvres, des textes), ou bien des personnes (qui sont aussi des représentants)".
-A quel public direz-vous que vos articles et ouvrages s'adressent, puisqu'on parle de dichotomie dans le regard : à l'Occident blanc ou à l'Autre ( qui rassemble l'Occidental non-blanc) ou encore aux deux ?
Auteur : BAZIE Yilargnin Justine.
Ces questions ont été choisies parmis de nombreuses autres questions qui avaient été prévus pour la rencontre du 08 Mars 2007. Mais le co-auteur du "Le Paris Noir", BLANCHARD Pascal, n'est pas venu à la rencontre. Les questions jusqu'à nos jours, sont par ailleurs restées sans réponse. Malgrés une autre tentative que nous avons mené, avec le concourt d'un de nos professeurs, pour rencontrer l'auteur, dans les locaux même de la LBDM même.
Ce dossier a été réalisé dans le cadre universitaire d'un séminaire intitulé "Introduction aux Cultural Studies/Etudes Culturelles" à l'Université de Paris1/Panthéon Sorbonne. Il a été réalisé dans le cadre du Master1-Recherche en Etudes Culturelles, pour le deuxième semestre de l'année universitaire 2006-2007, dans l'UFR d'Art Plastiques et Sciences de l'Art. Pour de plus amples informations sur le reste des questions, n'hésitez pas à laisser vos coordonnée sur le blog.
NB : Les informations contenues dans ce blog sont protégées, le cas échéant, par les droits de propriété intellectuelle. Tout personne qui utilise ou divulgue ces informations ou ce documents, devra en informer l'auteur, et respecter les règles de citation d'auteur.
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- Nous savons que vous êtes président de l'ACHAC (Association Connaissance de l'Histoire de l'Afrique Contemporaine). Pour connaitre l'Afrique contemporaine, au vu du nom de votre association, il semblerait qu'il ait fallu connaître l'Occident. Croyez-vous que pour connaître l'Occident contemporant, il faille connaître l'Afrique ? Pourquoi ?
- Croyez-vous que le Noir soit voué à être raconté et à ne jamais se raconter lui-même ? Michel De Certeau, en effet, dans La culture au pluriel (1993 : 28) nous dit que "Ce qui fait autorité dans une société prend ces deux figures : des discours (des oeuvres, des textes), ou bien des personnes (qui sont aussi des représentants)".
-A quel public direz-vous que vos articles et ouvrages s'adressent, puisqu'on parle de dichotomie dans le regard : à l'Occident blanc ou à l'Autre ( qui rassemble l'Occidental non-blanc) ou encore aux deux ?
Auteur : BAZIE Yilargnin Justine.
Ces questions ont été choisies parmis de nombreuses autres questions qui avaient été prévus pour la rencontre du 08 Mars 2007. Mais le co-auteur du "Le Paris Noir", BLANCHARD Pascal, n'est pas venu à la rencontre. Les questions jusqu'à nos jours, sont par ailleurs restées sans réponse. Malgrés une autre tentative que nous avons mené, avec le concourt d'un de nos professeurs, pour rencontrer l'auteur, dans les locaux même de la LBDM même.
Ce dossier a été réalisé dans le cadre universitaire d'un séminaire intitulé "Introduction aux Cultural Studies/Etudes Culturelles" à l'Université de Paris1/Panthéon Sorbonne. Il a été réalisé dans le cadre du Master1-Recherche en Etudes Culturelles, pour le deuxième semestre de l'année universitaire 2006-2007, dans l'UFR d'Art Plastiques et Sciences de l'Art. Pour de plus amples informations sur le reste des questions, n'hésitez pas à laisser vos coordonnée sur le blog.
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